En 1857, Henri Georg-Neukirch, un libraire bâlois, ouvre une succursale à la Corraterie à Genève et y adjoint un département éditorial spécialement destiné à la production de livres universitaires[1].
À partir de 1874, elle prend le titre honorifique de « Librairie de l’Université ». Parallèlement à son activité de libraire, Georg se forgera au fil du temps une solide réputation d’éditeur universitaire[réf. nécessaire].
Principalement orientée vers les sciences humaines, la production sera d’abord modeste avec une dizaine de publications dans l’année. Ce n’est qu’au cours des années 1890, après la fermeture de la librairie, que le nombre de titres édités annuellement grossira pour avoisiner la quarantaine. Incontestable figure de proue des 1500 titres inscrits au catalogue, la publication des traductions francophones des écrits de Carl-Gustav Jung témoigne de la tradition éditoriale de cette entreprise.
Histoire, société (dont les collections « L’Équinoxe », « Demain j’arrête… », « Europe »)
Sciences humaines face aux évolutions biotechnologiques
Droit et philosophie
Psychologie (dont la collection « Études jungiennes »)
Écologie et développement durable (dont la collection « Sebes »)
Genève et la Suisse (problématiques locales ou nationales)
Politique (problématiques internationales)
En 2022, les éditions Georg lancent la collection « Kraft », publiant de court essais à prix modique (inspirée de la collection « Tracts » de Gallimard)[2].
↑Marie-Pierre Genecand, « Antonio Hodgers : « Le réchauffement climatique n’induit pas la fin de l’humanité » », Le temps, (lire en ligne, consulté le ).