Césaire et Geneviève de Poulpiquet font partie du réseau Pat Line et hébergent[2] dans ce cadre des aviateurs anglais et américains[3] dans leur manoir de Treffry à Quéménéven[4].
Césaire de Poulpiquet est déporté NN en compagnie de Jean Crouan et de son voisin[5], Jean Hascoët et ses deux fils, le , de Paris, gare de l'Est, et arrive à Hinzert le (matricule 6901[6]).
Son épouse Geneviève de Poulpiquet de Brescanvel (dont le pseudonyme au sein du réseau de résistance était Gilberte), échappe à l'arrestation : un voisin a pu la prévenir que les Allemands étaient en train d'arrêter son mari à son domicile[8].
Distinction
Chacun des époux a reçu la médaille de la Résistance française :
(en) Oliver Clutton-Brock, RAF evaders : the comprehensive story of thousands of escapers and their escape lines, Western Europe, 1940-1945, éd. Grub Street, 2009 (ISBN190650217X), p. 82.
Journal officiel, no 22, .
René Pichavant, Clandestins de l'Iroise : récits d'histoire, vol. II, éd. Morgane, 1982 (ISBN2904374019), p. 70, 124-131 .
La Bretagne dans la bataille de l'Atlantique, 1940-1945 : la stratégie du Bomber Command appliquée à la Bretagne, éd. Coop Breizh, 2003 (ISBN2843461758), p. 129.
Notes et références
↑(en) Brooks Richards, Secret Flotillas: Clandestine sea operations to Brittany, 1940-1944, p. 236, éd.Psychology Press, 2004 (ISBN0714653160).
↑(en) Hell's Angels newsletter : silver anniversary collection, 1976-2001: World War II aerial operations, personal narratives, photos and postwar events, vol. 1, p. 635, ed. 303rd Bomb Group Association, 2002 (ISBN0971857105).
↑(en) Margaret L. Rossiter, Women in the resistance, éd.Praeger, 1986, p.78 (ISBN0030053390).
↑René Pichavant, Clandestins de l'Iroise : récits d'histoire, vol. 2, Morgane, , 478 p., p. 70.