Dès 1873, une concession prévoit une ligne de chemin de fer débutant à la gare de Mont-sur-Meurthe, en embranchement de la grande ligne, pour aller desservir les industries de Gerbéviller. Néanmoins il faut attendre le pour que l'embranchement, finalement réalisé par l'État, soit livré à la circulation par la compagnie de l'Est qui en assure provisoirement l'exploitation, décret du .
En , madame Geoffroy prend sa retraite après 23 ans passés comme chef de gare, après avoir pris ses fonctions le . Pour la presse[2] elle donne un témoignage de son travail (voir image ci-dessous), elle était également responsable du passage à niveau qui comportait une barrière sur roulettes jusqu'en 1958. Durant ces années il y avait de 12 à 13 autorails quotidiens qui s'arrêtaient en gare. Le le trafic voyageurs est transféré sur la route, sauf un aller-retour quotidien. La fermeture totale du trafic voyageur a lieu le et la fermeture totale de la ligne en 1982[1].
Gare vers 1966.
Passage à niveau vers 1966.
Article Est Républicain de 1970.
La gare aujourd'hui
Les bâtiments sont désaffectés, mais la voie existe toujours, il est possible de passer en gare en draisine à partir du Vélorail du Val de Mortagne à partir de la gare de Magnières[3].
↑ ab et cSite nmichel, ligne Mont sur Meurthe - Rambervillers - Bruyères lire en ligne (consulté le 20/10/2010).
↑Est Républicain, Le dernier autorail de Mme Geoffroy chef de gare de Xermanénil-Lamath depuis 23 ans, article du 7 septembre 1970 (voir image galerie).
↑Site fédération des Vélos-Rail de France lire (consulté le 21 mars 2010).
Bibliographie
André Gilbert, José Banaudo, Trains oubliés – Volume 1 : L'Alsace-Lorraine, l'Est, Cabri, 1981, pp. 69-70.