En 1997, Longpré-les-Corps-Saints était encore desservie par des trains Corail reliant Calais à Paris-Nord[10]. Par ailleurs, lors des inondations de la Somme au printemps 2001, coupant la ligne Amiens – Boulogne à Abbeville, la gare est le terminus des quelques circulations maintenues de trains régionaux en provenance d'Amiens. Ceux-ci utilisent alors les aiguillages (permettant habituellement l'accès aux voies de service, réservées aux trafic fret — desserte supprimée ultérieurement —, ou alors au garage d'un train omnibus pour son dépassement par un express) de la sortie est de la gare pour changer de voie, et donc rebrousser afin d'assurer le service retour. Lesdits appareils de voie ont été démontés dans les années 2010.
La passerelle a été rénovée à partir de 2013, afin notamment de la mettre aux normes d'accès des personnes à mobilité réduite. Les escaliers ont été refaits, un brise-vent a été posé et des ascenseurs ont été ajoutés. D'un coût total de 1,5 million d'euros[11], le chantier s'est achevé en 2014.
En , l'application du « service annuel 2020 » (marqué par une importante restructuration du réseau régional TER Hauts-de-France) entraîne une réduction d'un quart du nombre de trains s'arrêtant quotidiennement à Longpré-les-Corps-Saints, qui est pourtant la gare la plus fréquentée entre Amiens et Abbeville[12].
Selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de cette gare s'élève à 147 432 voyageurs en 2015, 148 203 en 2016, 155 214 en 2017, 140 244 en 2018, 140 421 en 2019, 95 828 en 2020, 107 984 en 2021, 135 919 en 2022 et 164 696 en 2023[13].
Une passerelle permet la traversée des voies et le passage d'un quai à l'autre[14],[11].
Desserte
Longpré-les-Corps-Saints est desservie par des trains régionaux TER Hauts-de-France, qui effectuent des missions semi-directes ou omnibus entre les gares d'Abbeville et d'Amiens, voire d'Albert (ligne P21)[14].
Intermodalité
Des abris pour les vélos et un parking (35 places) sont aménagés à ses abords[14].
En outre, la gare est le point de rabattement du service de Taxi TER à la demande (pour assurer la correspondance avec certains trains en provenance ou à destination d'Amiens voire Albert), mis en place en compensation de la suppression de la desserte ferroviaire des gares de Long-Le Catelet et de Fontaine-sur-Somme[14].
Le second bâtiment, à l'emplacement actuel, correspond au plan type standard de la Compagnie des chemins de fer du Nord pour les petites gares de bifurcation. Identique à celui de la gare de Montdidier, implanté lui aussi perpendiculairement aux voies, il a été détruit lors des combats de 1940. Le bâtiment actuel est soit une transformation, soit une reconstruction intégrale, et se caractérise par son style moderniste, avec un grand pignon rappelant celui du bâtiment des années 1870.
L'ancienne halle à marchandises en briques et en béton, au toit galbé, subsiste, mais est à l'abandon[15].
Notes et références
↑Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français : (311) Longueau - Boulogne, vol. 1 - lignes 001 à 600, Paris, La Vie du Rail, , 238 p. (ISBN978-2-918758-34-1), p. 117.
↑Adolphe Joanne, Atlas historique et statistique des chemins de fer français, L. Hachette, 1859, p. 22 ; lire (consulté le ).
↑Voyage en chemin de fer de Paris à Boulogne et à la frontière du Nord, Lenoel-Herouart imprimeur libraire, 1847, p. 40 ; lire (consulté le ).