La gare de Guérande est mise en service le par l'Administration des chemins de fer de l'État, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la ligne de Saint-Nazaire au Croisic et son embranchement de La Baule-Escoublac à Guérande[1]. Édifiée à l'extérieur des remparts, au nord de la « porte vannetaise », elle est inaugurée par le ministre des travaux publics[2].
En 1884, la « gare de Guérande » entre dans le réseau de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) qui comptabilise sa recette annuelle à partir du . Avec un total de 108 376 francs elle se situe à la troisième place sur les sept gares que compte la ligne et de son embranchement sur Guérande[3].
La ligne d'Herbignac et la gare du tramway à voie métrique ferment en 1938[4].
La gare est définitivement fermée à tous trafics le lors de la fermeture de l'embranchement (ligne déclassée le puis déposée).
Services des voyageurs
Gare fermée et détruite.
Notes et références
↑Conseil général du département de la Loire-Inférieure, Rapports et délibérations, (lire en ligne), « Chemins de fer : Rapport de M. l'ingénieur ordinaire du contrôle (voie) des lignes de Saint-Nazaire au Croisic et à Guérande », p. 203.
Jean-Pierre Nennig, Les chemins de fer de Saint-Nazaire au Croisic et à Guérande de 1865 à nos jours : Saint-Nazaire, Saint-André-des-Eaux, Pornichet, La Baule-les-Pins, La Baule-Escoublac, Le Pouliguen, Batz-sur-Mer, Le Croisic et Guérande, Pornichet, JPN éd, coll. « Archéologie ferroviaire », , 240 p. (ISBN2-9519898-4-9, BNF40127438)