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Années 70 à la Croix-Rousse, la vie insouciante et heureuse de trois sœurs aux caractères très différents. Néanmoins, à l'école et dans leur voisinage, elles doivent lutter contre les préjugés et les quolibets qui les concernent du fait de leur origine italienne et que leur mère les élève seule (ce qui est mal vu à l'époque). Cette dernière, italienne immigrée en France (donc étrangère), abandonnée par son mari, est en permanence débordée, car devant mener de front son travail et son ménage dans une pauvreté relative. De plus, ses filles lui font voir les 400 coups...
Un jour à l'occasion de l'absence de sa mère, Sibylle, la cadette et la forte tête de la fratrie, en profite pour fouiller dans la chambre parentale. Elle tombe sur une photo cachée de son père qu'elle dérobe. Elle la montre ensuite à ses deux sœurs. Commence alors une quête pour retrouver leur père et les raisons de son départ du foyer familial. Elle ne le retrouveront que 30 ans plus tard, à la suite du succès de Sibylle qui est devenue une actrice de cinéma reconnue.
Le film est l'adaptation de l'autobiographie éponyme écrite par l'actrice Sylvie Testud. D’ailleurs, elle joue son propre rôle à l'âge adulte (seuls les prénoms ont été changés).
Dans la dernière partie du film, Sibylle est devenue adulte et une actrice de cinéma. Lors d'une séance de dédicaces où elle rencontre son père, on voit derrière elle l'affiche du film Les Blessures assassines. Comme elle le décrit dans son autobiographie, c'est à l'âge de 34 ans, à la suite du succès de ce film pour lequel elle obtiendra un César du meilleur espoir féminin, que Sylvie Testud devint connue en France et put ensuite retrouver son père[1] qu'elle n'avait plus revu depuis son enfance. Comme dans le film, elle ne souhaite plus le revoir par la suite...
Dans le film, on peut entendre la chanson Les Mots bleus en version italienne.
Notes et références
↑Caroline de Bodinat, « Sylvie Testud, Gavroche coquelicot », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le )