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Avec les moyens expérimentaux disponibles en 2020, seuls les géoneutrinos issus de l'uranium 238 et du thorium 232 sont détectables[5], ceux issus du potassium 40 pourraient l'être dans un avenir proche[5].
L'expérience Borexino(en) a observé une cinquantaine de géoneutrinos entre décembre 2007 et avril 2019[5].
Applications
Les connaissances dont on dispose concernant les couches internes de la Terre viennent essentiellement de l'étude des ondes sismiques. L'étude des géoneutrinos offre une autre fenêtre d'observation pour ces zones inaccessibles[5]. L'expérience Borexino a ainsi pu établir que la puissance fournie par la désintégration des isotopes radioactifs à l'intérieur de la Terre est de TW, valeur compatible avec celle obtenue par d'autres méthodes[5]. Les géoneutrinos permettent aussi d'estimer l'abondance dans le manteau terrestre du thorium (au moins 48 ppb) et de l'uranium (au moins 13 ppb)[5],[6].
Notes et références
Notes
↑Les réactions nucléaires sont l'agrégation des différentes réactions nucléaires des chaînes de désintégration de l'uranium 238, de l'uranium 235 et du thorium 232.
↑(en) S. Abe, S. Asami, M. Eizuka, S. Futagi, A. Gando et al., « Abundances of Uranium and Thorium Elements in Earth Estimated by Geoneutrino Spectroscopy », Geophysical Research Letters, vol. 49, no 16, , article no e2022GL099566 (DOI10.1029/2022GL099566).