La Fédération des étudiants francophones (FEF) a été fondée en 1973 pour défendre les étudiants.
Elle représente actuellement près de 190 000 étudiants, issus de plus de 30 établissements d'enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles venant des 3 types d'enseignement supérieur tels que Universités, Hautes écoles (HE) et Écoles Supérieures des Arts (ESA).
Depuis 2019, il s'agit de la seule organisation de représentation étudiante de la Communauté française de Belgique, autrement dit, le seul syndicat des étudiants.
Depuis 2003, la FEF est reconnue formellement par le gouvernement comme « Organisation Représentative Communautaire » des étudiants en Communauté française[3]. À noter enfin qu'elle est affiliée au niveau supranational à l'Union des étudiants d'Europe (ESU).
Historique
Critiques et réformes passées
Depuis 2011, des critiques se firent connaitre dans la presse à propos du fonctionnement de la Fédération. Il est notamment reproché la trop grande présence d'une jeunesse communiste, un problème de fonctionnement (transparence du bureau) et le passage d'un mode de décision bottom-up par un mode top-down (cela est notamment marqué par le fonctionnement des sections régionales). Ces critiques auront pour conséquence la désaffiliation de membres (UCL, FUNDP, UMONS, notamment)[4].
La Fédération réagit à ces critiques à partir de septembre 2011 par la création d'un groupe de travail sur le fonctionnement interne de l'organisation, puis par une transformation importante de son mode de fonctionnement. Lors de conseils fédéraux extraordinaires, des modifications statutaires sont votées : sont ainsi successivement approuvés l'interdiction de cumuler[5] responsabilités à la FEF et dans un parti politique[6], l'interdiction pour un représentant de la FEF de se présenter à des élections, une ouverture du bureau de la FEF au pluralisme (les élections suivantes obligeront la mise en place d'une coalition en cas de présence de plusieurs listes concurrentes), et la possibilité de convoquer des conseils fédéraux (organe législatif) extraordinaires pour mieux contrôler l'action du bureau.
Le départ de l'AGL (représentant les étudiants de l'UCL) coïncide avec une unification des conseillers fédéraux restants[7], approuvant à 80 % une note d'orientation présentée par le bureau élargi[8].
Pour parachever les réformes successives et la reconvergence des visions communautaires de différentes associations (notamment entérinées par l'organisation d'états généraux de la représentation étudiante), le Bureau de la FEF démissionne collectivement le et deux jours après, un Bureau d'Union de Transition, paritaire entre membres de l'ancienne équipe et membres issus des conseils étudiants critiques de l'ancien fonctionnement, est élu. Après trois mois, des élections régulières mettront en place un nouveau bureau entièrement renouvelé[9], parachevant l'apaisement des tensions.
Anciens présidents
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