En 2002 lors de la partie Brains in Bahrain(en), Deep Fritz fait match nul face au champion du monde de parties « classiques » en titre, Vladimir Kramnik, par le score de 4–4 (le programme calculait 3 millions de coups par seconde, et fonctionnait sur un système à huit processeurs cadencés à 2,4 GHz, épaulés par 256 Mo de mémoire[4]).
Le , Fritz 9.0 est classé 6e du classement de la SSDF avec 2811 points Elo, six points derrière Shredder 9.0 et 113 points derrière Rybka 1.2, classé premier.
Du 25 novembre au à Bonn, Deep Fritz (fonctionnant sur un ordinateur doté de 4 processeurs Xeon DC 5160 cadencés à 3 GHz, avec un FSB de 1 333 MHz et une mémoire cache L2 de 4 MB, calculant environ entre 8 et 10 millions de coups par seconde) joue un match en six parties contre Vladimir Kramnik (alors champion du monde réunifié). Fritz gagne sur le score de 4–2[5],[6],[7],[8], dont un point gagné sur une gaffe impensable de la part de Kramnik qui se fait mater en un coup dans la deuxième partie ; Kramnik ne vit pas la menace, bien qu'il indiqua ensuite : « Je suis également choqué par ce qui s'est produit. Je ne peux pas l'expliquer. Ma position était excellente, je me sentais bien et n'étais même pas fatigué »[9],[10].
Dans les années 2010, le programme Fritz lui-même est dépassé en qualité de jeu par ses « successeurs » (Komodo, Stockfish, Rybka, etc.), mais c'est l'interface graphique de Fritz qui est surtout utilisée car elle permet de jouer avec tous les programmes d'échecs compatibles avec le protocole UCI, en particulier les meilleurs programmes actuels (2018) que sont Stockfish ou Komodo. Cette interface permet également d'accéder à travers le cloud de Fritz à toutes les analyses effectuées par différents modules sur une position donnée, ce qui en fait un outil pratique pour l'analyse de parties.