Avocat au parlement, il est élu député suppléant du tiers état aux États généraux par le bailliage de Besançon le . Admis à siéger comme titulaire le , en remplacement de Denis-Ferréol Blanc, décédé, il prend place dans la majorité réformatrice. Le 9 germinal an VIII, le Consulat le nomme maire de Gray ; il exercera cette fonction jusqu'en 1805 époque à laquelle son fils, Alexandre Martin de Gray, lui succéda.