Avec l'appui de son frère, il se fait nommer « Président de l'administration de Nîmes » et il effectue une mission politique en Suisse. À son retour, il est élu par 360 voix sur 373, évêque constitutionnel du Vaucluse le pour remplacer le chanoine Malière qui s'était auto proclamé vicaire capitulaire après le départ de l'archevêque d'AvignonJean-Charles-Vincent Giovio pour l'Italie. Il est sacré à Avignon par l'évêque métropolitain Charles Benoît Roux, le . Il cesse d'exercer sa fonction religieuse lors de l'abolition du culte pendant la Terreur et se démet le 26 Pluviôse An II (). Il rejoint son frère à Paris et il est incarcéré lors de sa chute jusqu'en 1799 et rentre à Bonnieux. Il se soumet après le Concordat de 1801 et rentre alors dans l'obscurité. Il meurt en 1818 à Bonnieux, atteint de démence avec l'assistance d'un prêtre envoyé par l'évêque d'Avignon[2]
Notes et références
↑Mémoires de l'Académie de Nîmes, édité en 1907 p. LXXX-LXXXI note no 2.
↑ Chanoine Paul Pisani, Répertoire biographique de l'épiscopat constitutionnel (1791-1802), Paris, A. Picard & Fils, 1907, p. 352-355.
Voir aussi
Bibliographie
Tableau des évêques constitutionnels de France, de 1791 à 1801, Paris, 1827 « Département du Vaucluse : François Rovère » Les Évêques constitutionnels, p. 47.
Victorin Laval, « Lettres inédites de Rovère, membre du Conseil des Anciens, à son frère ex-évêque constitutionnel de Vaucluse - », dans Mémoires de l'Académie de Vaucluse, 1902, p. 241-283, p. 353-395, compte-rendu de la version publiée par les Éd. Champion, Paris, 1908, par Léon-Honoré Labande, dans Bibliothèque de l'École des chartes, 1910, tome 71, p. 636-637(lire en ligne)
« Rovère (Simon-Stylite-François-Régis), évêque constitutionnel de Vaucluse », Notes par V. Laval, s.d.