Marion Mousse se détache de l'imagerie popularisée par les films, principalement celui de 1931 avec Boris Karloff, pour revenir au texte lui-même[2]. Le ton en est ainsi parfois « plus romantique que fantastique[3]. »
Réception critique
Pour Jean-Claude Loiseau de Télérama, Marion Mousse crée un « récit d'une belle densité visuelle, et avec un remarquable sens du découpage » dans lequel « le noir devient, scène après scène, une couleur quasi magique quand il est maîtrisé comme ici : oppressant, obsessionnel, d'une éblouissante intensité, il rend palpable le mystère d'une aventure humaine crépusculaire, plus romantique que fantastique, plus tragique qu'horrifique[2]. »
Pour Laurent Boileau d'Actua BD, « Marion Mousse a su donner à son adaptation les allures d’une tragédie grecque que le titre du roman de Mary Shelley sous-entendait (Frankenstein ou Le Prométhée moderne)[4]. »
Pour G. Colié de BD Gest', l'adaptation bénéficie « du dessin puissant et racé d’un auteur en pleine confiance. Naviguant quelque part entre Blutch et Peeters, le style de Mousse sert à merveille cette sombre histoire, mystique et désenchantée[5]. »