Dans les années 1970, il fonde un des Syndicats qui deviendra l'un des plus puissants du pays, le Syndicat national de la recherche et de l'enseignement supérieur (SYNARES). En 1973, il choisit de s'exiler en Algérie. Alors qu'il est agrégé de droit en France, il revient à Abidjan et devient le doyen de la faculté de droit. Membre fondateur de la Ligue ivoirienne des droits de l'homme (LIDHO), il est président de la section ivoirienne d'Amnesty International de 1985 à 1989.
En 1990, le multipartisme étant autorisé, Francis Romain Wodié en profite pour créer le Parti ivoirien des travailleurs (PIT), petit parti d'opposition marqué à gauche. Il est élu la même année député de Cocody, mais est le seul parlementaire de son parti[3]. Il est candidat du PIT à l'élection présidentielle de 1995 contre Henri Konan Bédié. Alors que les autres partis de l'opposition préfèrent boycotter l'élection, il recueille 3,56 % des voix. La même année, il perd son siège de député : le PIT n'est donc plus représenté à l'assemblée.
↑(en) Robert J. Mundt, "Côte d'Ivoire: Continuity and Change in a Semi-Democracy", Political Reform in Francophone Africa (1997), ed. Clark and Gardinier, page 192.