Elle commence son parcours politique en 1983 alors qu'elle devient conseillère municipale à Drummondville. En novembre 1987, elle accède à la mairie de Drummondville et devient la première femme à y occuper le poste de mairesse. Elle sera également la première femme à présider l'Union des municipalités du Québec[4], entre 2002 et 2004. En poste durant la grande réorganisation des municipalités du Québec de 2000-2006, elle défend les fusions municipales et fait pression pour restreindre les défusions[5],[6].
À l'échelle régionale, elle occupe le poste de préfète de Drummond à quatre reprises durant les années 1990 et 2000. Peu avant 1997, elle milite pour la scission de la région administrative de la Mauricie–Bois-Francs afin de créer le Centre-du-Québec[7]. Elle présidera également la conférence régionale des élus du Centre-du-Québec. Elle participe également aux conseils d'administration d'Hydro-Québec de l'Institut de recherche sur les PME de l'UQTR.
En juin 2015, elle est élue présidente du conseil d'administration de l'Université du Québec à Trois-Rivières[8]. Elle quitte en décembre 2016, après des difficultés internes, « pour prendre du temps pour elle, retourner à son piano dont elle adore jouer et se rapprocher de sa famille et de ses amis »[9].
2013 : Un prix de l'UMQ, visant à « reconnaître l’excellence et le leadership des femmes sur la scène politique municipale » québécoise, est nommé en son honneur[13];