Il entre comme page à la cour des Bourbons de Naples et fréquente l'école de l'homme de lettres Basilio Puoti. Il se rapproche des idées révolutionnaires de Giuseppe Mazzini. En 1847, il est arrêté pour son hostilité au régime des Bourbons puis libéré en 1848. Il retourne, la même année, en Calabre, où il occupe une place de premier plan dans la révolution calabraise du printemps 1848 lors des affrontements sur les rives du fleuve Angitola. L'échec des émeutes calabraises et la répression qui s'ensuit le conduit à s'exiler d'abord à Malte, puis, en 1850, dans le royaume de Sardaigne, à Gênes[1].
Après l'unité de l'Italie, il entre avec le grade de général dans l'armée régulière (1862) et commande la brigade Aosta. Mis en congés en 1863, il se retire dans sa ville natale[1].