Le il a été élu au sort député militaire de la généralité, en compagnie du chanoine Pau Claris comme député ecclésiastique et Josep Miquel Quintana comme député royal.
En 1639, il a dirigé les troupes catalanes pour assiéger Salses, ce que va aboutir à la reconquête de la forteresse qui avait été prise par les Français quelques jours avant durant la guerre de Trente Ans. De retour à Barcelone, il a été accueilli triomphalement par le peuple.
Le [2], le vice-roicomte de Santa Coloma, le fait emprisonner dans la prison de la cité, située sur la place du blé, dans une tour de la muraille romaine[3] sur ordre du roi, sous l'accusation de ne pas faciliter le logement des troupes levées et consignées en Catalogne[4], ce qui a provoqué de violentes protestations; le , devant l'attitude agressive du peuple qui exigeait la libération, le vice-roi s'est vu obligé à le remettre en liberté ainsi que Francesc Joan de Vergós i de Sorribes et Lleonard Serra[5]. Mais la révolte a continué et le 7 juin, les manifestations ont repris, connues sous le nom de Corpus de Sang[6]. Au cours de celles-ci, le vice-roi a été mis à mort.
Durant la guerre des faucheurs, il a dirigé la défense lors de la bataille de Martorell. Le , il a été élu comme un des 10 membres du Conseil de Guerre qui devait organiser et diriger la défense de Barcelone, où il a fait preuve d'une grande efficacité, arrangeant et commandant les forces catalanes. Il a été un des principaux artisans de la victoire catalane sur l'armée royaliste de Pedro Fajardo y Pimentel, marquis de los Vélez, lors de la bataille de Montjuïc. Quelques mois après, il a joué un rôle important sur le front de Lérida.
En juillet, sa méfiance à l'égard de la France et la tournure sociale que prenait le soulèvement, l'ont conduit à se retirer.
↑Antoni Simon i Tarrés, Cròniques de la Guerra dels Segadors
↑Les Constitutions catalanes empêchaient la levée de troupes pour lutter à l'étranger
↑(ca) Josep Massot i Muntaner, Salvador Pueyo et Oriol Martorell, Els segadors : himne nacional de Catalunya, Montserrat, L'Abadia de Montserrat, , p.19 (ISBN84-7826-464-7, lire en ligne)
↑J.H. Elliott, La revolta catalana 1598-1640: un estudi sobre la decadència d'Espanya[1]
Liens externes
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