Le Fetish-SM art est un courant underground de l'art, lié au fétichisme.
Histoire
Né principalement dans le dessin et la bande dessinée des années 1950 aux États-Unis avec notamment les dessinateurs John Willie et Eric Stanton (auteur de la célèbre bande dessinée Gwendoline, version moderne de la Justine du Marquis de Sade), le fetish-SM art mêle imagerie sadomasochiste et fétichiste, en les mettant au même rang.
Fetish-SM art et photographie
Il s'incarne depuis le début des années 1990 principalement dans la photographie, principalement en France, en Allemagne et au Royaume-Uni.
Maîtresse Cindy[1] célèbre dominatrice parisienne scénographe dans les rapports sadomasochistes et artiste transdisciplinaire a retenu l’attention des médias, pour s'être produite au Centre Georges Pompidou [2] le . Sa performance « Fantasme des liés » était un hommage aux pratiquants sadomasochistes.
Construit sur la scénarisation de scènes parfois violentes, ce courant artistique travaille, par le décalage (pin-up trash dans un environnement chic ou bien top-model dans des environnements sordides, par exemple) et la distanciation à mettre en relief la forme purement imaginaire de la scène. C'est dans ce cadre-là que les vêtements fetish de haut niveau, le maquillage, les éclairages très construits et les décors surprenants prennent tout leur sens, puisqu'ils servent à ce décalage.