En 1804, Gasse se présente au concours du Prix de Rome et reçoit un second prix[4],[5]. L'année suivante, il est lauréat d'un deuxième Premier grand prix, avec sa cantateCupidon pleurant Psyché, d'après une scène d’Arnault[6],[3].
De 1807 à 1810, il est pensionnaire à la villa Médicis[6]. Comme envois de Rome, il est notamment l'auteur d'un Te Deum à deux chœurs et d'un Christe eleison en fugue à six voix sans accompagnement, lesquels furent loués par Méhul. Il prolonge son séjour en Italie et fait jouer en janvier 1812 à Naples un opéra bouffe en deux actes, La Finta Zingara[5],[3].
De retour à Paris la même année, il retrouve son poste de violoniste à l’orchestre de l’Opéra, place qu'il occupait depuis 1801 mais qu’il avait dû abandonner le temps de son séjour romain. Violon solo, il y reste jusqu'en 1834, année où il se retire avec une pension de retraite[1],[3].
On ne connaît pas précisément sa date de mort, qui serait survenue après 1840[3].
Comme compositeur, Ferdinand Gasse est l'auteur de diverses pièces pour son instrument, d'une méthode de violon, de musique religieuse et de plusieurs ouvrages lyriques[1],[3],[5].
Œuvres
Ouvrages lyriques
La Finta Zingara, opéra bouffe en deux actes créé à Naples en 1812[1]
↑ abcd et eConstant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation : documents historiques et administratifs, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 760
↑ ab et cFrançois-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, t. 3 : Désargus-Gibbons, Paris, Firmin-Didot, , deuxième éd. (lire en ligne), p. 425
↑ a et b« GASSE, Ferdinand », sur acad-artlas.huma-num.fr, (consulté le ).