Cette famille s'est éteinte vers la fin du XVIIe siècle.
Histoire
Les premiers membres de la famille de Brézé[6],[7],[8],[9],[10], depuis le début du XIIe siècle, ne sont pas parfaitement assurés : Geoffroy Ier (fl. 1110), Renaud (fl. 1125), Barthélemy (fl. 1160) ; puis au XIIIe siècle : Milon (fl. 1224, 1230), (l'historien Célestin Port note un Jean, fl. 1233 ?), Geoffroy II (fl. 1249 ; bailli de Charles d'Anjou ; selon Célestin Port, il organise en 1302 la succession-partage favorisant sa petite-fille Catherine de Brézé : cf. [9], p. 518), et son fils Jean (Ier) le Vieux (né aux alentours de 1240 ? ; fl. 1268 ; † 1293 ?). Ce dernier serait père de :
Catherine (née aux alentours de 1275 ?), dame de Brézé par la succession-partage en 1302, mariée à Macé de L'Estang et belle-mère de Péan de Maillé par leur fille Jeanne de L'Estang : d'où la suite de la seigneurie de Brézé (voir plus bas),
et Jean II (ou Ier) de Brézé (fl. dans la 1re moitié du XIVe siècle) : seigneur de La Varenne, à Charcé-Saint-Ellier, il plaide en 1323 et 1332 contre la succession de Brézé aux Maillé.
Il a pour fils Geoffroy (III) de Brézé († av. 1380), seigneur de La Varenne, de Longueville (à Charcé-Saint-Ellier)[11] et de Noyant (Noyant-la-Plaine)[12], époux d'Aliette de Thouars-Chemillé, dame de Brissac, qui lui apporte le fief de Brissac (en partie) : dont Jean III.
Fils de Geoffroy III, Jean III (ou II) de Brézé († v. ou ap. 1419), seigneur de La Varenne et de Brissac, devient le chef de la Maison de Brézé (mais pas de la seigneurie !) dans la deuxième moitié du XIVe et jusqu'au début du XVe siècle. Vivant encore en 1419, il se marie vers 1366/1370 avec Marguerite de Bueil, fille de Jean II ou IIIde Bueil. Ils ont pour fils[13] Pierre Ier de Brézé, seigneur de La Varenne et de Brissac († av. 1427), marié avec Clémence Carbonnel, dont :
La branche aînée s'éteint dans les mâles en 1589 avec Louis de Brézé, évêque de Meaux, fils d'un frère de Louis, Gaston de Brézé, et petit-fils de Jacques et Charlotte de Valois.
Une branche bâtarde, dite du Breuil et de Guignonville (commune de Bazainville), issue de Jacques, se développa dans le Drouais jusqu'à la fin du XVIIe siècle.
Le chef de maison a perdu la seigneurie de Brézé au début du XIVe siècle, car Jean II de Brézé la donna à sa fille Catherine, épouse de Macé de Lestang, et elle fut transmise par leur fille Jeanne de Lestang à son mari Péan de Maillé, cadet de la famille de Maillé (marié en 1318 ; fils cadet d'Hardouin V de Maillé), d'où la succession de Brézé chez les Maillé-Brézé jusqu'au maréchal Urbain de Maillé et sa fille Claire-Clémenceprincesse de Condé (1628-94). Cette succession fut contestée par Jean III de Brézé[14].
↑É. de Magny (dir.), Nobiliaire de Normandie, t. I, , p. 34
↑Célestin Port, Dictionnaire historique du Maine-et-Loire, deuxième édition, tome IV, p. 657 (ouvrage de référence, considérablement enrichi à l'occasion de sa nouvelle édition)
↑Les tours de l'actuel château sont des vestiges du château Brézé
↑Mauny et Maulévrier (à ne surtout pas confondre avec le Maulévrier d'Anjou) étaient deux forteresses qui contrôlaient la basse vallée de la Seine et ont été longtemps entre les mains des Crespin
↑« Famille de Brézé », sur Racines&Histoire, par Etienne Pattou, 2006 et 2023 ; et Célestin Port, Dictionnaire..., deuxième édition, tome I, p. 518
↑ a et b« Brézé, p. 517-520 », sur Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire, par Célestin Port, édition révisée de 1965, mis en ligne par les Archives départementales de Maine-et-Loire