La famille Calemard est une famille française éteinte.
Elle a compté trois branches dont l'aînée a été maintenue noble sous la seconde Restauration.
Cette famille est, selon la tradition, originaire d'Espagne[1]. Une branche serait venue s'installer à Viverols en Livradois et occupa par la suite des fonctions importantes en Velay[2].
Gustave Chaix d'Est-Ange écrit que la famille Calemard appartenait à la haute bourgeoisie de l'Auvergne et du Velay avant la Révolution française[3]. Il ajoute que la branche aînée a obtenu une maintenue de noblesse en 1828 par lettres patentes du roi Charles X[3].
Cette famille compte parmi ses membres des hommes politiques.
Personnalités
Les membres les plus notables de cette famille sont :
Pierre Calemard de Lafayette (1783-1873), médecin, conseiller de préfecture, député de la Haute-Loire de 1836 à 1842 ; frère du précédent et père de Charles, qui suit.
Charles Calemard de Lafayette (1815-1901), député de la Haute-Loire de 1871 à 1876, auteur français, poète, surnommé le Poète des champs.
Armes
Armes : d’or, à trois pommes de pin de sinople 2 et 1.
La branche de Lafayette écartèle : aux 1 et 4 comme ci-dessus ; aux 2 et 3 d’azur, au chevron d’or, accompagné de trois croissants d’argent, celui de la pointe surmonté d’une étoile du même.
La branche de Recuyer porte : d’argent, à la pomme de pin de sinople, au chef de gueules.
Celle du Genestoux : d’azur, au chevron d’or, accompagné de trois pommes de pin d’argent et d’un croissant de même en pointe.[4],[5]
CALEMARD (d'Hozier, VIIe, p. 375)
CALEMARD de LAFAYETTE (d'Hozier, VIIe, p. 377)
CALEMARD de RECUYER (Villain, p. 109)
CALEMARD du GENESTOUX (d'Hozier, VIIe, p. 380)
Notes et références
↑Ambroise Tardieu, Dictionnaire des anciennes familles de l'Auvergne, p. 72
↑Jourda de Vaux, Nobiliaire du Velay et de l'ancien diocèse du Puy, t. I, p. 196
↑ a et bChaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. 8, p. 109
↑Jules Villain, La France moderne (1. Haute-Loire)., t. I, Saint-Etienne, , p. 109