Voici quelques expressions courantes de la langue française, dont l'origine, le plus souvent oubliée, est une expression tirée de la Bible sinon une allusion au texte de la Bible.
Tohu-bohu (Gn. 1:2)[1].Dans le récit la Genèse, le monde n'était que « solitude et chaos » (Tohu wa-bohu (תהו ובהו))[2].
en français, l'expression désigne le « chaos originel, état initial de la terre », de manière familière « un grand désordre », « une agitation confuse », du « bruit confus », « un tumulte bruyant » ou encore un « ensemble confus de choses mêlées »[3]. On la retrouve au XIIIe siècle sous la forme « Toroul Boroul » puis chez Rabelais avec les « deux isles de Tohu et Bohu » dans le burlesque Quart Livre. C'est Voltaire qui le premier aurait usé de la locution « Tohu-bohu », bien que ce point soit discuté[4].
Le fruit défendu : d'autant plus désirable qu'il est interdit. Origine : fruit traditionnellement représenté par une pomme, cueillie par Ève dans le jardin d'Éden et dans laquelle Adam a croqué malgré l'interdiction de Dieu.
La pomme d'Adam : saillie visible du cartilage thyroïde, au milieu de la partie antérieure du cou de l'homme. Origine : le fruit de la connaissance auquel Adam aurait goûté avant d'être chassé d'Éden.
Être en tenue d'Ève et la tenue d'Adam: la Nudité. Origine : après avoir goûté au fruit de la connaissance, Adam et Ève surent qu'ils étaient nus.
Croissez et multipliez : injonction répétée quatre fois au début de la Genèse, aux poissons et oiseaux, puis à Adam et Ève, (Genèse 1:22,28) puis à Noé et ses fils (Genèse 9:1,7).
Le péché originel : erreur initiale d'une affaire ayant mal tourné Origine : péché commis par Adam et Ève, et qui entacherait, selon la tradition chrétienne, tout humain dès sa naissance.
Enfanter dans la douleur : malédiction consécutive au péché originel, d'après Genèse 3:16
Tu es poussière : modestie de la condition humaine. Origine : formulation du châtiment, après le péché originel: " À la sueur de ton visage, tu mangeras du pain jusqu'à ce que tu retournes au sol, car c'est de lui que tu as été pris. Oui, tu es poussière et à la poussière tu retourneras " (Genèse 3:19)
Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front : obligation de travailler pour gagner sa vie. Origine : comme l'expression précédente.
Vieux comme Mathusalem : symbole d'ancienneté. Origine : Mathusalem est le personnage de la Bible qui vécut le plus vieux.
Une époque antédiluvienne : extrêmement ancienne, Origine : antérieure au Déluge.
Arche de Noé : Origine : vaisseau dans lequel Noé prit place avec sa femme, ses fils et un couple d'animaux de chaque espèce pendant le Déluge.
S'endormir dans les vignes du seigneur : être ivre mort. Origine : allusion à Noé sortant de l'Arche.
Le manteau de Noé : façon pudique de cacher ou de minimiser une question gênante. Origine : voir Canaan (patriarche).
Une tour de Babel : lieu où l'on parle toutes sortes de langues. Origine : le récit biblique explique l'existence de nombreuses langues comme étant la punition divine contre les hommes, qui avaient décidé de construire une tour haute jusqu'au Ciel pour atteindre Dieu.
La terre promise : lieu riche, idéal ou idyllique. Origine : le Pays de Canaan ou Terre d'Israël, que Dieu a promise à Abraham et à sa descendance et où coulent le lait et le miel.
Être changé en statue de sel : immobilité, rester figé. Origine : pendant leur fuite de Sodome et Gomorrhe, la femme de Loth fut transformée en statue de sel après, s'être retournée vers les villes que Dieu était en train de détruire par le feu et la grêle.
Qui va à la chasse, perd sa place. Origine : possiblement biblique : Jacob profite de l'absence de son frère Esaü, parti chasser, pour se faire attribuer une bénédiction à sa place par leur père Isaac. (Genèse 21:1). Cet événement fait suite à la prise du droit d'aînesse par Jacob sur Esaü, lorsque le second, affamé à la suite d'une chasse, le vendit au premier contre un plat de lentilles. (Genèse 25:29). D'autres origines sont possibles (voir qui va à la chasse perd sa place sur le Wiktionnaire).
Grand chasseur devant l'Eternel . Origine : désigne deux grands chasseurs : Nimrod (Genèse 10:9) et Esaü (Genèse 25:27).
Un benjamin : dernier-né des enfants d'une famille. Origine : Benjamin est le dernier des treize enfants (douze garçons et une fille Dinah) de Jacob. (Genèse 35:18)
Des vaches maigres : pénurie ou ralentissement de l'économie qui entraînent des restrictions soutenues. Origine : l'interprétation d'un rêve du pharaon par Joseph fils de Jacob, prisonnier en Égypte (Genèse 41)
Aime ton prochain comme toi-même Lévitique, 19, 18 : "Ne te venge ni ne garde rancune aux enfants de ton peuple, mais aime ton prochain comme toi-même: je suis l'Éternel".
La veuve et l'orphelin : les faibles et les opprimés. Origine : Exode, 22, 22 : "N'humiliez jamais la veuve ni l'orphelin".
Buisson ardent Apparition de Dieu. Origine : "l'Ange de Yahvé lui apparut, dans une flamme de feu, du milieu d'un buisson. Moïse regarda : le buisson était embrasé mais le buisson ne se consumait pas" Exode 3,2
Une traversée du désert : éloignement contraint du pouvoir. Origine : la fuite de Moïse dans le désert après avoir assassiné un Égyptien qui tourmentait un Hébreu.
Les plaies d'Égypte : série de catastrophes. Origine : la libération des Hébreux réduits en esclavage fut obtenue après que Dieu a affligé l'Égypte des Pharaons de dix plaies.
Un exode : départ contraint (d'une foule, d'une population ou d'un peuple). Origine : livre du Pentateuque qui raconte la sortie des Hébreux d'Égypte, sous la conduite de Moïse, et leur marche vers la Terre promise.
Baisser les bras, renoncer. Allusion à l'épisode (Exode, 17, 8-16) de l'attaque des Enfants d'Israël par Amalek, qui a le dessus quand Moïse baisse les bras, mais qui est vaincu quand Aaron et Hur relèvent les bras de Moïse.
La manne : don providentiel. Origine : nourriture miraculeusement envoyée aux Hébreux pendant leur traversée du désert vers la Terre promise.
Adorer le veau d'or : richesse matérielle. Origine : idole adorée par le peuple hébreu au pied du mont Sinaï, malgré les injonctions de Moïse, et ayant la forme d'un veau d'or.
Un bouc émissaire : personne désignée pour porter la responsabilité d'une faute. Origine : le commandement divin de Dieu aux Israélites, d'envoyer un bouc dans le désert pour expier leurs fautes.
Œil pour œil, dent pour dent : principe de vengeance au comptant. Origine : règle religieuse édictée pour fixer aussi justement que possible le montant à verser dans le cas de dommages physiques envers son prochain. Voir Loi du Talion.
Prophètes et hagiographes
Alleluia (הללו-יה) et Amen (אמן) : Louons Dieu ! et ainsi soit-il ! '. Expressions hébraïques revenant dans de nombreux psaumes, par exemple dans le psaume 106, verset 48. Par analogie, on appelle Alléluia une pièce de musique liturgique dans le rite de plusieurs églises chrétiennes. Amen est repris dans l'expression « Dire amen à tout » qui signifie : acquiescer servilement.
Fort comme Samson : très fort. Origine : un des Juges, livre des Juges chapitres 13 à 16, dont la force provenait de la chevelure et qui fit s'effondrer le palais des Philistins dans lequel il était prisonnier.
Le combat de David et Goliath : le plus faible qui finit par vaincre. Origine : David, alors jeune berger, réussit à vaincre Goliath, le soldat géant des Philistins.
Le jugement de Salomon : décision ayant valeur d'exemple en matière de justice et de sagesse. Origine : Salomon sut discerner la vérité au cours d'un litige entre deux femmes qui se disputaient la maternité d'un nouveau-né vivant et d'un nouveau-né mort dans son sommeil.
Les trésors de la reine de Saba : grand faste. Origine : la Reine de Saba arriva à la Cour du roi Salomon, selon le récit biblique, chargée de présents.
Vanité des Vanités - Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’est pas remplie - Rien de nouveau sous le soleil - Il y a un temps pour tout : citations de l'Ecclésiaste
Pauvre comme Job : très pauvre. Origine : un personnage biblique mis à l'épreuve par Dieu.
Une jérémiade : plaintes interminables et importunes. Origine : les « Lamentations » de Jérémie. → Cesse tes jérémiades
Le colosse aux pieds d'argile : puissance, apparemment invulnérable, mais qui présente une faiblesse fatale. Origine : l'interprétation d'un rêve par le prophète Daniel (2,31 à 2,45) qui annonçait l'effondrement du royaume de Babylone à Nabuchodonosor II.
Seigneur, ouvre mes lèvres et ma bouche proclamera tes louanges : première phrase de l'office catholique du matin (voir Liturgie des heures). Origine : Cette phrase, qui ouvre aussi la prière centrale de chaque office juif (Amidah) est reprise du Psaume 51, verset 17.
Boire la coupe jusqu'à la lie : Expression reprise du Psaume 75, verset 9 : "Car l’Eternel tient une coupe en sa main, où écume un vin tout mêlé d’aromates; de ce vin il verse des rasades, mais la lie, ce sont tous les méchants de la terre qui l’aspirent et la boivent." Voir aussi : Wiktionnaire
Le sac et la cendre : symboles de deuil et de mortification, par exemple en Esther 4, 1-3
Bâtir sur du roc : Échafauder un projet sur des fondements solides. (Mt 7. 24 et Mt 7. 25)
Bâtir sur du sable : Contraire de la précédente, échafauder un projet sur des fondements fragiles. Mt 7. 26
Bon Samaritain : allusion à la parabole du Bon SamaritainLc 10. 25-35, qui met en scène un voyageur samaritain, membre d'une population que les Juifs tiennent pour impie, qui se montre capable de compassion envers un inconnu gravement blessé, alors qu'à l'inverse, un prêtre juif et un lévite, de crainte de se souiller, sont passés avant lui sans s'arrêter.
Vivre un calvaire : vivre une épreuve interminable et très douloureuse. Origine : Le Christ a été mis à mort au lieu-dit Golgotha, ce qui se traduit par « Crâne » ou « Calvaire ».
Chant du coq : allusion aux paroles du Christ annonçant à Pierre que celui-ci le reniera trois fois avant le chant du coq. (Mt 26. 34)
Un chemin de croix : épreuve particulièrement éprouvante. Origine : parcours du Christ portant la croix de Jérusalem au Golgotha commémoré chaque vendredi saint au cours d'une cérémonie.
Le chemin de Damas : lieu d'un retournement subit de convictions. Origine : au chapitre 9 des Actes des Apôtres, Saül de Tarse, envoyé à Damas pour persécuter les premiers chrétiens, voit le Christ en apparition, change complètement de point de vue, et deviendra saint Paul « apôtre des Nations ». Ac 9
Crier sur les toits : Annoncer avec fracas au plus grand nombre de personnes possible. Divulguer des informations sans aucune discrétion. Origine : Autrefois, en Orient, les toits des maisons étaient en fait de grandes terrasses. On avait pour habitude d'y monter afin de discuter plus facilement avec ses voisins. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en plein jour; et ce qui vous est dit à l'oreille, prêchez-le sur les toits.Mt 10. 27
Le fils prodigue : enfant mâle que l'on retrouve avec bonheur après une longue absence (soutenu). Origine :parabole du fils prodigue Luc 15 versets 14-16
Incrédule comme saint Thomas : Thomas ne croit pas à la résurrection de Jésus-Christ jusqu'à ce que ce qu'il le voie. « Les autres disciples lui dirent donc : Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point. » (Jean 20:25, traduction : Louis Segond)
Jeter la pierre : accabler (quelqu'un) de critiques. Origine : la Lapidation.
Un judas : personne qui trahit ou qui se montre déloyale. Origine : Judas est l'apôtre qui a vendu Jésus aux grands prêtres.
Un judas : petite ouverture pratiquée dans une paroi ou une porte, permettant de voir sans « trahir » sa présence. Origine : Judas est l'apôtre qui a trahi Jésus.
Un baiser de Judas : désigne un acte de traitrise sous l'apparence d'un acte de bonté. C'est en effet par un baiser que Judas désigna Jésus à ceux qui étaient venus l'arrêter.
Juger un arbre à ses fruits : On reconnaît la valeur d’une chose ou d’un homme à ses ouvrages et enfants. Mt 7.16
Se laver les mains : se dégager de toute responsabilité. Origine : lors du procès contre Jésus intenté devant Pilate, celui-ci donne au peuple rassemblé le choix de sauver le « brigand » Barabbas ou Jésus. Le peuple choisit de gracier Barabbas. Pilate se lave alors les mains en disant : Je ne suis pas responsable de ce sangMt 27. 24.
Le massacre des Innocents : épisode raconté dans l'Évangile de Matthieu (II, 1-19), Mt 2. 1. Les sages avaient annoncé la naissance à Bethléem du « roi des Juifs » et Hérode l'avait fait chercher ; ses tentatives n'ayant rien donné, il ordonna la mise à mort de tous les enfants de la ville âgés de moins de deux ans. Cet épisode rappelle le massacre par Pharaon des enfants hébreux mâles, en Exode(Ex 1. 15 et Ex 1. 16)
La paille et la poutre : utilisé dans l'expression « voir la paille dans l'œil de son voisin et ne pas voir la poutre dans le sien » (parabole de la paille et la poutre). Reproche attribué à une personne qui a tendance à relever les petits défauts chez d'autres personnes et qui ne remarque pas ses propres travers (qui sont en général plus importants que les défauts) Mt 7. 3.
Ne pas semer les perles devant les pourceaux : offrir à quelqu'un une chose dont il n'est pas capable d'apprécier la valeur. Origine : « Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent. » (Matt 7:6,traduction: Louis Segond)
Pleurer comme une Madeleine : verser des larmes en abondance sous le coup d'une émotion. Origine : Marie de Magdala (plus connue sous le nom de Marie-Madeleine) apprenant la venue de Jésus chez un Pharisien, entra dans la maison, se jeta aux pieds de Jésus et lui lava les pieds de ses larmes. Les Evangiles racontent qu'elle les essuya avec ses cheveux et qu'elle les parfuma avec un baume de très grand prix. Ceci lui valut le pardon de ses fautes.
Des pleurs et des grincements de dents, expression qui caractérise les souffrances de l'Enfer : Matthieu, 8, 12 ; 13, 50 ; 22, 13 ; 25, 30 - Luc, 13, 28
Porter sa croix : la vie est un calvaire et chacun doit endurer des épreuves. Origine : Jésus a porté sa croix, en tombant plusieurs fois, depuis le palais d'Hérode jusqu'au lieu où il sera crucifié. L'expression a été popularisée par le chemin de croix dans la pratique religieuse et l'iconographie.
Prendre pour parole d'Évangile : expression ironique pour croire à la vérité absolue d'une affirmation.
Nul n'est prophète en son pays : il est difficile d'être reconnu et apprécié dans son propre pays ou parmi les siens. Origine : Jésus revient prêcher à Nazareth, ville où il avait passé son enfance. Mais les Nazaréens s'étonnent d'entendre prêcher le « fils du charpentier » et essayent de le chasser de la ville. Les paroles de Jésus sont rapportées par les Evangiles dans plusieurs variantes : « Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents et dans sa maison », « Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie et dans sa maison », « Aucun prophète ne trouve accueil dans sa patrie » (Mc 6. 4, Mt 13. 57, Lc 4. 24, Jn 4. 44).
Riche comme Hérode : très riche. Origine : Hérode Ier le Grand, désigné comme auteur du massacre des Innocents, engagea de grandes constructions à Jérusalem pour embellir le Second Temple, vers lequel affluaient les contributions des communautés juives dispersées de la Méditerranée à la Babylonie.
Tendre l'autre joue : Ne pas se défendre contre une attaque, se laisser faire. Parole de Jésus à ses apôtres : « Si quelqu'un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l'autre. »Lc 6. 29.
Treize à la table : référence au dernier repas de la Cène où Jésus était avec les douze apôtres dont le traître Judas Iscariote qui le livre à la justice romaine. L'Église a longtemps déconseillé de manger à treize pour ne pas rappeler ce sombre souvenir. La superstition populaire croyait que si treize personnes mangeaient à la même table, l'une d'elles mourrait dans l'année[5].
Vieux comme Hérode : se dit d'une personne ou d'une chose très ancienne, peut-être par confusion entre Hérode le Grand et son fils Hérode Antipas, tétrarque de Galilée, respectivement contemporains de la naissance et de la prédication de Jésus-Christ ; tous deux sont souvent représentés par les artistes comme des vieillards[6].
Autres
Par métaphore, on appelle parfois « bible » sans majuscule le livre de référence pour une activité. Henri IV appelait les Commentaires du capitaine Blaise de Monluc« la bible du soldat[7] ». Le Bon usage de Grevisse est parfois présenté comme « la bible du bien parler[8] ».
Être attendu comme le Messie : être attendu avec une grande impatience, comme un sauveur.
Se prendre pour le Messie : se dit ironiquement d'une personne qui se croit un homme providentiel.
↑sur les nombreuses traductions de l'expression, voir notamment (en) Y. Tzvi Langermann, Monotheism & Ethics : Historical and Contemporary Intersections among Judaism, Christianity and Islam, Brill, (lire en ligne), p. 110-115
↑voir par exemple David L. Gold, Studies in Etymology and Etiology : With Emphasis on Germanic, Jewish, Romance and Slavic Languages, Universidad de Alicante, , p. 398-399
↑Louis-Gaston de Ségur, « Le jeune ouvrier chrétien » in Œuvres, tome 16, Paris, 1893, p. 246-247 [1]
↑Charles Cahier, Nouveaux mélanges d'archéologie, d'histoire et de littérature sur le Moyen Âge, Didot, 1874, p. 212 [2]
↑Jacques Demogeot, Histoire de la littérature française depuis ses origines, 1852, p. 314 [3]
↑Édouard Brasey, L'Effet Pivot, Ramsay, 1987, p. 10.
Voir aussi
Bibliographie
Françoise Bettencourt-Meyers, Les trompettes de Jéricho (tome 1 - Mots et expressions d'origine biblique), Éditions de l'Œuvre,