Eustache V du Rœulx (° ? - † 1288), pair de la terre du Rœulx et de Trith, est cité dans de nombreux actes. En 1235, il est nommé arbitre par la comtesse Jeanne de Constantinople pour régler le différend entre les chanoines de Cambrai et Gérard de Bussignies. Un Rigaus du Reux participe au tournoi de Compiègne en 1238. Eustache V fait hommage au comte de Namur et est donc à son service en cas de conflit.
Généalogie
Eustache V épouse, en premières noces, Philippine d'Antoing, fille de Michel, seigneur de Hornes, et, en secondes noces, Agnès, fille et héritière de Gilles III de Trazegnies[1]. Par ce mariage, le couple domina tout le Hainaut septentrional, car les sires du Rœulx étaient immensément riches. Eustache était fils d’un autre Eustache et de Marie, dame de Trith. Il était veuf de Philippote d’Antoing dite de Harnes.
Le seul fils du couple, Eustache VI, mourra sans héritier en 1288.
De ce fait, les biens des Trazegnies reviendront à Othon IV de Trazegnies qui devient ainsi le fondateur de la branche cadette.
Othon IV † v. 1300 ép. Jeanne d'Awans
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Gilles IV[2] † ép. Philippine de Limal
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Jean Ier † 1336 ép. Jeanne de Marbais
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Othon VI[3] † v. 1384 ép. 1) Catherine de Hellebecque
| 2) Isabelle de Chatillon
Anselme Ier † 1418 ép. Mahaut de Lalaing
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Anne ép. Arnould de Hamal
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Anselme II de Trazegnies
Bibliographie
Roger Brunet, Généalogie et histoire de la famille de Trazegnies, Préfacée par le marquis de Trazegnies, 1996
↑Très vieille famille féodale. La dernière de la première race, Agnès, épousa Eustache du Rœux qui prit le nom et les armes de son épouse. Puis, la dernière de leurs descendants épousa un des Hamal dont le fils reprit le nom et les armes de sa mère de sorte que le nom est arrivé à nous à travers deux reprises. Pairs du Hainaut; marquis dès 1614; reconnus tous marquis et marquises. Voir : Maison de Trazegnies d'Ittre.
↑Il guerroya quelque peu. C’est à cette époque que l’influence du Brabant commença à peser très fortement sur la terre indépendante de Trazegnies.
↑Il joua un très grand rôle à la Cour de Mons sous la régence d’Albert de bavière. Wenceslas de Luxembourg, duc de Brabant, tint cependant à se concilier l’amitié de ce petit prince indépendant à ses frontières. Il convia plusieurs fois le sire de Trazegnies à des fêtes fastueuses.