Des moustiques, du genre Culex, s'infectent en se nourrissant de sang d'oiseaux contaminés. Les moustiques infectés transmettent alors le virus de l'encéphalite de Saint-Louis aux humains et aux animaux durant le repas de sang. Le virus de l'encéphalite de Saint-Louis se développe à la fois dans les moustiques infectés et dans les oiseaux, mais ne rend malade aucun de ceux-ci. Une fois qu'un humain a été infecté avec le virus, celui-ci ne peut pas être transmissible de cet individu aux autres humains.
La majorité des infections se traduisent par des maladies légères, incluant fièvres et maux de tête. Lorsque l'infection est plus sévère la personne peut présenter les symptômes suivants : céphalées, de fortes fièvres, raideur cervicale, stupeur, désorientation, coma, tremblements, convulsions occasionnelle et paralysie spastique. Le taux de mortalité va de 3 à 30 %, les personnes âgées courent plus de risque à cet égard.
Aux États-Unis, une moyenne de 128 cas d'encéphalite de Saint-Louis est enregistrée annuellement. Dans les zones au climat tempéré, l'encéphalite de Saint-Louis se produit à la fin de l'été ou au début de l'automne. Dans les États du Sud où le climat est plus doux, cette encéphalite peut survenir tout au long de l'année. La distribution du virus est suivie en utilisant les moineaux comme espèce-sentinelle[1].
Il n'y a pas de vaccin ni d'autres traitements spécifiques au virus de l'encéphalite de Saint-Louis.
↑ a et bDominique J. Bicout et al., Le virus du Nil occidental, Quæ, coll. « Synthèses », , 239 p. (ISBN978-2-7592-1968-1, lire en ligne), chap. 3 (« Les oiseaux, hôtes naturels du virus »), p. 61, disponible en accès libre.