Fils du Tartare[1] et de Gaïa (la Terre), fertilisée par le sang de la castration d'Ouranos (le Ciel)[2]. Avec les autres Géants, Encelade apparut dans une région très particulière, soit Phlégra (en Thrace) soit Pallène.
Encelade est un géant aux cent bras qui participa à la lutte contre les dieux de l'Olympe[1].
Lors de la Gigantomachie, Encelade fut mis hors de combat par la lance de la déesse Athéna. Il mourut écrasé sous l'île de Sicile, et fut enterré sur cette même île[1], sous le mont Etna. Les éruptions volcaniques de l'Etna passaient pour être la respiration du Géant, de même que les secousses telluriques, provoquées par les mouvements du Géant se retournant sous la montagne (un mythe similaire existe à propos de Typhon et Vulcain). En Grèce, on continue d'appeler un tremblement de terre une « frappe d'Encelade ».
Évocations modernes
Représentations artistiques
À Versailles, la constante iconographie de Louis XIV du triomphe d'Apollon et des divinités olympiennes contre leurs adversaires conçue comme une allégorie en allusion à la victoire de Louis XIV sur la Fronde, incluent le bassin de l'Encelade, dans son propre cabinet de verdure, installé au milieu du bosquet du même nom et entourée d'un treillage. L'ensemble a été récemment restauré, sur le modèle d'une gravure de la fontaine par Antoine Le Pautre (1677). Les auteurs de la statue de bronze doré sont les frères Gaspard et Balthazar Marsy (ou Mercy), de Cambrai, qui ont également sculpté le groupe du bassin de Latone.