Encelade (mythologie)

Encelade
La fontaine de l’Encelade, parc du château de Versailles.
Biographie
Père
Mère

Dans la mythologie grecque, Encelade ou Encélade (en grec ancien Ἐγκέλαδος / Egkélados) est un des Géants

Mythe

Pallas et Encelade, plat attique à figures rouges, v. 525 av. J.-C., musée du Louvre (CA 3662).

Fils du Tartare[1] et de Gaïa (la Terre), fertilisée par le sang de la castration d'Ouranos (le Ciel)[2]. Avec les autres Géants, Encelade apparut dans une région très particulière, soit Phlégra (en Thrace) soit Pallène.

Encelade est un géant aux cent bras qui participa à la lutte contre les dieux de l'Olympe[1].

Lors de la Gigantomachie, Encelade fut mis hors de combat par la lance de la déesse Athéna. Il mourut écrasé sous l'île de Sicile, et fut enterré sur cette même île[1], sous le mont Etna. Les éruptions volcaniques de l'Etna passaient pour être la respiration du Géant, de même que les secousses telluriques, provoquées par les mouvements du Géant se retournant sous la montagne (un mythe similaire existe à propos de Typhon et Vulcain). En Grèce, on continue d'appeler un tremblement de terre une « frappe d'Encelade ».

Évocations modernes

Représentations artistiques

Bassin de l'Encelade, au centre du bosquet de l'Encelade, dans le jardin de Versailles, 1675.

À Versailles, la constante iconographie de Louis XIV du triomphe d'Apollon et des divinités olympiennes contre leurs adversaires conçue comme une allégorie en allusion à la victoire de Louis XIV sur la Fronde, incluent le bassin de l'Encelade, dans son propre cabinet de verdure, installé au milieu du bosquet du même nom et entourée d'un treillage. L'ensemble a été récemment restauré, sur le modèle d'une gravure de la fontaine par Antoine Le Pautre (1677). Les auteurs de la statue de bronze doré sont les frères Gaspard et Balthazar Marsy (ou Mercy), de Cambrai, qui ont également sculpté le groupe du bassin de Latone.

Dans la littérature

Astronomie

Encelade, satellite naturel de la planète Saturne découvert par William Herschel en 1789, doit son nom au Géant mythologique. Il s'agit du sixième satellite de Saturne par la taille, et du quatorzième par son éloignement.

Références

  1. a b et c Joël Schmidt, Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine, Paris, Larousse, , 366 p. (ISBN 9-782035-936318), p. 123
  2. Aphrodite provient des mêmes origines, bien qu'aucun mythe ne la mette en relation avec les Géants.
  3. Folger Shakespeare Library – Titus Andronicus, page 136-137, copyright 2005
  4. Keats, J., The poems of John Keats, Dodd, Mead and co., (lire en ligne), p. 221

Annexes

Sources

Liens externes

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