En 2013, elle décide de quitter les Bisons et la France pour intégrer un championnat de meilleur niveau, et s'installe pour une saison au EV Bomo Thoune, en SWHL A, première division du championnat féminin suisse. Elle traverse ensuite l'océan Atlantique pour jouer avec les Carabins, équipe universitaire de l'université de Montréal, où elle reste cinq saisons, en suivant en parallèle un cursus d'anthropologie [1],[4]. Les carabins remportent le championnat universitaire U Sports pour la saison 2015-2016.
Elle continue à jouer en équipe de France en parallèle, malgré l'absence d'aide financière de la fédération pour se rendre aux stages. La sélection française se maintient en division IA quatre années consécutives et parvient à passer les préqualifications pour les Jeux olympiques de 2018, mais échoue au dernier tour disputé en février 2017. Au championnat du monde de 2018, l'équipe de France se classe première de division IA et est donc promue en Élite[1],[2],[5],[6].
L'équipe ne parvient pas à se maintenir l'année suivante, mais Emmanuelle Passard est recrutée par le HIFK, club de la ville d'Helsinki, en Finlande, dont l'équipe féminine est tout juste promue en Naisten Liiga, championnat élite finlandais[2],[4]. Elle poursuit sa carrière en élite là-bas et est nommée Joueuse avec le plus de buts en supériorité numérique de la saison 2019-2020, ainsi que joueuse du mois de décembre. Pour la saison 2021-2022, elle reçoit le Trophée Emma Laaksonen(en) qui récompense la joueuse la plus fair-play de la ligue alors que son équipe termine seconde du championnat.
↑La saison régulière du championnat féminin de Finlande commence par dix-huit matchs entre toutes les équipes, puis les équipes classées de la sixième à la dixième position sont placées dans la division inférieure (Alempi jatkosarja), et s'affrontent entre elles, pendant les douze matchs restants, pour la sixième place du classement, qualificative pour les séries éliminatoires.