Son père Emmanuel Fries, docteur en médecine, et sa mère Élisabeth Risler.
Le 9 mai 1800, Emmanuel Fries épousa Barbe Schlumberger (née le 3 janvier 1783, décédée le 29 février 1860), fille de Jean-Ulric Schlumberger, drapier, et de Salomé Spœrlein.
D'où cinq enfants, dont quatre fils et au moins une fille Élisabeth Fries qui épousera le peintre Jean Benner[1].
Biographie tirée de la Revue d'Alsace
« M. Emmanuel Fries, dessinateur et peintre de fleurs, distingué par ses tableaux à l'huile qui figurèrent avec honneur aux expositions de Paris, est né à Mulhouse le 17 juillet 1778. Doué d'une vocation irrésistible pour l'art de la peinture, il passa environ sept années à Paris pour étudier les œuvres des premiers maîtres, depuis Jean Van Huysum à George Van Spaendonck. Pendant ce temps il fut étroitement lié d'amitié avec M. Grosjean, dont il partageait le logement et les travaux. En 1800, sollicité parla maison Blech, Fries et Cie de Mulhouse, et M. Fries étant son proche parent, il accepta le poste de dessinateur en l'occupant jusqu'en 1824. Il avait été intéressé dans les affaires , depuis 1820 à 1824, et en même temps il fit partie de l'édilité de la ville de Mulhouse, comme adjoint au maire. M. Fries, se distingua dans le dessin d'impression , d'abord dans les bordures pour mouchoir et plus tard, quand l'impression au rouleau devint plus générale, de 1816 à 1824, il créa une partie des meilleurs dessins accueillis par la faveur publique. Il termina sa belle carrière à Mulhouse, le 21 janvier 1850. »
— Henri Ledert, « Notice sur les développements du dessin d'impression des toiles peintes en Alsace »,Revue d'Alsace, 1865, p. 77-78.
Autre biographie
Ernest Meininger , "Les anciens artistes-peintres et décorateurs mulhousiens jusqu'au XIXe siècle", Mulhouse, 1908, p. 74, n° 49 : « Emmanuel Fries, artiste-peintre, naquit à Mulhouse, le 17 juillet 1778, d'Emmanuel Fries, docteur en médecine, et d'Elisabeth Risler. Il fit ses études à Paris, où on le trouve parmi les élèves de l'Ecole des Beaux-Arts, ainsi qu'il résulte de l'inscription suivante, copiée sur le registre n^ 95, p. 193 :
Du 23 floréal an m: Emmanuel Fries, peintre, natif de Mulhausen, département du Haut-Rhin, âgé de 17 ans, demeurant rue des Postes chez le citoyen Murène n° 886, a justifié de sa carte de citoyen.
Il est intéressant de constater que Fries a logé avec Jean Kœchlin (N° 46), à la même adresse et en même temps, ce qui s'explique d'ailleurs par les liens qui unissaient les deux familles.
Revenu à Mulhouse, où il demeura rue Mercière, il y fit d'abord du dessin industriel, mais, plus tard, il retourna à Paris, pour s'y vouer derechef au grand art.
Le 9 mai 1 800, Emmanuel Fries épousa Barbe Schlumberger (née le 3 janvier 1783, -J- le 29 février 1860), fille de Jean-Ulric Schlumberger, drapier, et de Salomé Spœrlein, qui lui donna cinq enfants, dont quatre fils.
Le Musée des Beaux-Arts possède de lui deux toiles, des fleurs et des fruits, figurant sous les n^^ 27 et 28 au catalogue; celui-ci donne aussi sa biographie, à laquelle nous renvoyons le lecteur.
Emmanuel Fries mourut, à Mulhouse, le 21 janvier 1852.
Œuvres
Anvers, musée Smidt van Gelder, « Bouquet de fleurs dans une niche ».
Mulhouse, musée des Beaux-arts, Deux natures mortes[2].