Elle étudie le français, l'italien et l'espagnol à l'Université de Leeds et obtient un Bachelor of arts en langues modernes en 1998[1]. Elle raconte s'être intéressée très tôt à la finance et avoir payé ses études en achetant et revendant des actions[2].
Après l'université, Emma Sinclair suit une formation supérieure en banque d'investissement chez Rothschild & Co[3].
Carrière
En 2004, Emma Sinclair co-fonde la société d'investissement immobilier Mission Capital qu'elle introduit en bourse sur l'Alternative Investment Market, devenant ainsi, à 29 ans, la plus jeune personne au Royaume-Uni, et peut-être au monde, à introduire une société en bourse[4],[5]. En 2008, elle est éjectée de la société et perd son recours devant la Haute Cour pour obtenir sa réintégration comme directrice exécutive[6],[7].
Emma Sinclair fonde ensuite la société de gestion de parking Target Parking qui fournit une série de services aux parkings britanniques[4]. En 2014, elle cofonde avec son frère James Sinclair et dirige la société de technologie EnterpriseJungle, renommée EnterpriseAlumni(en) en 2017[5].
Elle est une des 13 des «Top female founders» du Royaume-Uni à participer à la mission commerciale SVC2UK Female Founders in Tech dans la Silicon Valley dont le but est de promouvoir les opportunités entre le Royaume-Uni et les États-Unis[5].
Engagement social
En octobre 2014, Emma Sinclair devient la première mentor de Building Young Futures, un partenariat entre l'UNICEF et la banque Barclays qui vise à développer les compétences, notamment commerciales, des jeunes défavorisés dans les pays en développement. À ce titre, elle participe à des ateliers de formation et propose des conseils personnalisés aux entreprises locales. Elle devient ensuite conseillère de l'UNICEF Royaume-Uni pour les affaires et l'innovation. Elle conçoit leur premier financement participatif destiné à déployer des laboratoires d'innovation dans les camps de réfugiés[4].
En 2022, en réponse à la crise des réfugiés ukrainiens, elle réunit un consortium, RefuAid, de plus de 200 entreprises qui vont apporter leur aide en matière de formation, d'apprentissage de la langue, de soutien financier et d'accès à l'emploi aux réfugiés[11],[12].
↑(en) Lopamudra Ghatak, « In a room full of men in dark suits, it's easier to remember a woman entrepreneur: Emma Sinclair », The Economic Times, (lire en ligne)
↑(en) Jamie Nimmo,
Sam Chambers, « UK firms open doors to refugees fleeing Ukraine », The Times, (lire en ligne)
↑(en) Daniel Thomas, « UK companies join scheme helping Ukrainian refugees find jobs », Financial Times, (lire en ligne)