Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
El-Arich (en arabe Al 'Arish, العريش) est la capitale du gouvernoratégyptien du Sinaï Nord. Sa population était de 114 900 habitants en 2002, ce qui en fait la ville la plus peuplée du Sinaï.
El Arich reçoit les crues du cours d'eau Wadi el-Arish.
C'est aujourd'hui une station balnéaire située sur la côte méditerranéenne de la péninsule du Sinaï, à 344 kilomètres du Caire.
L'Université du Canal de Suez y assure des enseignements.
Histoire
Aérodrome d'El-ʻArīsh, Seconde Guerre mondiale.
La ville se situe à proximité de la localité ptolémaïque de Rhinocolura, et fut parfois identifiée à tort au Moyen Âge avec le site biblique de Soukkot, car arich est l'équivalent arabe du mot hébreu soukkot (cabanes).
Le 2 avril 1118, Baudouin Ier, le premier roi de Jérusalem des Croisés, de retour d'une campagne contre l'Égypte, y meurt.
Elle est prise et fortifiée par les Ottomans en 1560.
Pendant la campagne d'Égypte de Bonaparte, assiégée par les forces françaises, elle tombe 11 jours après le . La forteresse est reprise le . Une convention y est signée le sur l'évacuation de l'Égypte par les troupes françaises, non respectée.
Théodor Herzl propose El Arish, et Chypre, comme une des implantations possibles, si le Sultan ou le Kaiser continuent à refuser une implantation en Palestine. Joseph Chamberlain finit par l'accepter en 1903, mais l'accord n'est pas appliqué.
Selon l'historien israélien Aryeh Yitzhaki, pendant la Guerre des Six Jours, dans la région d'El-Arish, une unité d'élite des forces israéliennes aurait exécuté 300 soldats égyptiens ou palestiniens de l'Armée de libération de la Palestine qui avaient jeté leurs armes[1]. En novembre 2001, le mensuel Le Monde diplomatique publie un article de l'écrivain et journaliste néo-zélandais Nicky Hager (en), affirmant que l'attaque connue sous le nom de l'incident de l'USS Liberty pourrait avoir eu pour objectif « d’empêcher la collecte d’informations sur ces crimes de guerre[2]. »