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Elle travaille ensuite comme secrétaire de direction et juriste à l'étude de son père, à Sion, puis auprès de la société genevoise "Le Rêve SA" jusqu'à son mariage en 1952[réf. nécessaire].
Mère de trois enfants, elle endosse la responsabilité de l'École des Parents de Monthey de 1967 à 1980[réf. nécessaire].
Engagement pour les femmes
À son retour en Valais en 1963, elle devient membre de l'Association valaisanne pour le suffrage féminin[3], dont Renée de Sépibus est la présidente[4]. Membre du comité dès 1969, elle participe à la campagne de votation pour le suffrage féminin aux côtés de nombreuses personnalités valaisannes. Elle s'engage notamment dans le forum de discussion organisé dans le district de Monthey[1].
En 1982, elle devient la deuxième présidente de la Commission d'étude sur la condition féminine en Valais[5], puis [Quand ?] présidente de la Commission cantonale pour les questions d'égalité[6]. Elle apporte à ce titre un soutien indéfectible[réf. nécessaire] au Bureau de l'égalité en Valais, créé en janvier 1993 et menacé par une restructuration administrative de l'État (Administration 2000)[réf. nécessaire].
En 1996, elle devient la première présidente du Conseil de l'égalité, créé en remplacement de la Commission d'étude sur la condition féminine. Elle quitte le poste à l'âge de 70 ans conformément au règlement cantonal de l'époque[réf. nécessaire].
Constatant l'absence de femmes dans l'exécutif cantonal, elle crée avec notamment Rosemarie Antille et Monique Paccolat, l'association non partisane Solidarité Femmes en 1995, dont le but est d'« encourager toutes les femmes (quelle que soit leur appartenance politique) à s'engager dans la vie politique et sociale »[7][source insuffisante].
En remerciement du travail réalisé pour la Fédération suisse des retraités, dont elle est membre, elle en est nommée présidente d'honneur en 2016[réf. nécessaire].
Bibliographie
Paulette Berguerand, « Persévérante Edmée », Femmes suisses et le Mouvement féministe, no 83, , p. 19.
Marie-France Vouilloz Burnier, « Edmée Buclin-Favre, une femme de combat », dans Marie-France Vouilloz Burnier et Barbara Guntern Anthamatten (dir.), Valaisannes d'hier et d'aujourd'hui : La longue marche vers l'égalité, Sierre et Viège, Monographic et Rotten Verlag, , p. 199-203.
↑ a et bRaphaëlle Ruppen, « La conquête du suffrage féminin en Valais (1959-1971) », Annales Valaisannes, Bulletin annuel de la Société d'histoire du Valais romand, , p. 7-129
↑Raphaëlle Ruppen, « L’Association valaisanne pour le suffrage féminin, un acteur clé de la conquête du suffrage féminin en Valais (1959-1971) », Work in progress Études Genres, , p. 39-42
↑Commission d'étude sur la condition féminine, 10 ans... et après?, Sion, Département de l'intérieur, , p. 2
↑Micheline Mariéthoz, Un bureau de l'égalité en Valais : hérésie en pays de tradition?, Sion, Centre de formation pédagogique et social, , 88 p.