Il naît à Valence[1] et fait ses études à la faculté de théologie protestante de Montauban où il soutient une thèse de baccalauréat en théologie, intitulée Expérience et acte de foi[2] (1905). Il est pasteur à Bourdeaux (Drôme) puis à Montpellier, à la chapelle de la rue de Brueys, où il a pour collègue Jean Cadier, jusqu'en 1946.
De tendance « orthodoxe » sur le plan dogmatique, il prend parti contre le processus de réunification des églises réformées (1934-1938), dont l'enjeu est notamment la rédaction d'une confession de foi commune aux différentes tendances théologiques[3]. Il publie notamment, en 1934, un rapport destiné aux conférences pastorales des églises évangéliques du sud de la France et en 1936 une brochure intitulée Église évangélique ou Église libérale. Cependant, après la création de l'Église réformée de France en 1938, il y exerce son ministère pastoral.
Il est l'auteur d'articles dans les bulletins de la Société d'histoire du protestantisme français et dans l'hebdomadaire Le Christianisme au XXe siècle et de plusieurs ouvrages historiques, La Justice d'un intendant de Louis XIV (1928), La Bible à l'Origine de la Réforme Française (1925) et la Conversion de Turenne (1930).