Carl Linnaeus a décrit le genre en 1758, l' espèce type étant Draco volans . Le nom du genre vient du terme latin désignant les dragons mythologiques . Au début et au milieu du 20e siècle, il y avait une controverse sur leurs capacités de glisse, certains auteurs suggérant que la patagia était uniquement destinée à être exposée, mais des recherches à la fin des années 1950 ont fermement établi la fonction de vol de la patagia[2].
Description
Les Dragons volants sont des lézards arboricoles planants des forêts tropicales asiatiques.
Ils mesurent généralement entre 19 et 23 centimètres et se nourrissent de fourmis et de termites grâce à leur langue gluante.
Durant la saison des amours, les femelles s'aventurent sur le sol afin d'y pondre entre un et cinq œufs.
Ils sont dotés d'une paire d'ailes qui sont en fait des côtes reliées entre elles par une membrane ornée de motifs de couleurs vives tandis que le reste du corps est gris. Ces ailes leur permettent de planer sur des distances allant de 7 à 10 mètres afin de se déplacer rapidement d'arbre en arbre[3]. Au repos, les ailes des dragons volants sont repliées et elles ne se voient pas, les dragons volants ressemblent alors à n'importe quel lézard de couleur grisâtre. Le dragon volant est un modèle de l'adaptation à la vie arboricole qui conduit nombre d'espèces à planer (écureuils, serpents). Le dragon volant y parvient grâce à ses côtes très allongées qui soutiennent les ailes.
Répartition
Les espèces de Draco sont largement distribuées dans les forêts d'Asie du Sud-Est, avec une espèce, Draco dussumieri , habitant le sud de l'Inde[4].
Habitat et écologie
Les membres de Draco sont principalement arboricoles , habitant les forêts tropicales humides et ne se trouvent presque jamais sur le sol de la forêt[2]. Ils sont insectivores , se nourrissant principalement de fourmis et de termites[5]. La couleur du patagium est fortement corrélée à la couleur des feuilles tombantes locales, probablement comme camouflage contre les oiseaux prédateurs[6].
Linnaeus, 1758 : Systema naturae per regna tria naturae, secundum classes, ordines, genera, species, cum characteribus, differentiis, synonymis, locis, ed. 10 (texte intégral).
↑Rinaldo D. D'ami (trad. Michèle Kahn), Les animaux d'Asie, Hachette, coll. « La vie privée des animaux », , 62 p., Les reptiles volants pages 42 et 43