Douglas Murray exprime régulièrement, à la télévision et à la radio, un point de vue néo-conservateur. Connu notamment pour ses critiques envers l'islam, il écrit pour de nombreux périodiques, dont Standpoint(en), the Wall Street Journal et The Spectator.
Il est l'auteur de Neoconservatism: Why We Need It (2005) qui a remporté un vif succès dans les pays anglophones, ainsi que de Bloody Sunday: Truths, Lies and the Saville Inquiry (2011).
Biographie
Formation
Douglas Murray est né et a été éduqué avec son frère à Hammersmith (Londres). Sa mère est une fonctionnaire anglaise et son père est écossais, s'exprimant aussi en gaélique, et enseignant de profession[4]. La famille passe ses vacances d'été dans la maison ancestrale de son père à l'île de Lewis, où il s'adonne enfant à la pêche[4],[1].
En 2005, il fait paraître un panégyrique du néo-conservatisme, intitulé Neoconservatism: Why We Need It, entreprenant dans la foulée une tournée promotionnelle de l'ouvrage aux États-Unis[10].
En 2017, son livre L'étrange suicide de l'Europe: Immigration, identité, Islam (traduit de The Strange Death of Europe: Immigration, Identity, Islam) est un succès de librairie. Il y développe l'idée que l'Europe meurt sous le poids de l'immigration[13].
En 2019, il publie The Madness of Crowds: Gender, Race and Identity[14]. L'ouvrage est l'une des meilleures ventes en 2020 en Grande-Bretagne[15]. Il est paru en français en 2020 sous le titre : La grande déraison: Race, genre, identité.
En France, le journal Libération l’appelle le Zemmour britannique[21].
Points de vue sur l'islam
Douglas Murray critique régulièrement l'islam, au sein duquel il identifie une « croyance teintée de fascisme islamique [qui est] un fondamentalisme pervers, né à l'âge des ténèbres pour nous attaquer ici et maintenant[22]. » Il considère que le relativisme culturel ne fait qu'exacerber le problème. Il qualifie l'islamophobie de non-sens, car « il y a un nombre considérable de raisons de craindre certains aspects — certes, pas tous — ainsi que certaines versions de l'islam[23]. » À cause de ses commentaires sur l'extrémisme islamique(en) tel qu'on peut le rencontrer aux Pays-Bas, il est aujourd'hui obligé, lorsqu'il se rend dans ce pays, de se faire accompagner d'un policier.
De la même façon, en 2009, la police interdit à Douglas Murray de participer à un débat avec Anjem Choudary, de crainte que Murray ne soit attaqué.
Il apparaît ensuite que le service d'ordre était recruté parmi les membres du groupe islamiste Al-Muhajiroun(en)[27].
En 2010, Douglas Murray débat encore sur le sujet : « l'Islam est-il vraiment une religion de paix ? », accompagné de Ayaan Hirsi Ali, et contre Zeba Khan et Maajid Nawaz[28].
(en) Douglas Murray, Neoconservatism : Why We Need It, , 223 p. (ISBN1-904863-05-1)
(en) Douglas Murray, Bloody Sunday : Truths, Lies and the Saville Inquiry, Londres, Dialogue, , 338 p. (ISBN978-1-84954-149-7), p. 320
(en) Douglas Murray, Islamophilia : a very metropolitan malady, emBooks, (ISBN978-1-62777-050-7), p. 57
(en) Douglas Murray, The Strange Death of Europe : Immigration, Identity, Islam, Bloomsbury Continuum, , 352 p. (ISBN978-1-4729-4224-1), p. 352
(en) Douglas Murray, The Madness of Crowds : Gender, Identity, Morality, Bloomsbury, (ISBN978-1-4729-5997-3), p. 288
Traduction en français
L'étrange suicide de l'Europe : Immigration, identité, Islam [« The Strange Death of Europe: Immigration, Identity, Islam »] (trad. de l'anglais), Paris, L'Artilleur, , 544 p. (ISBN978-2-8100-0825-4)
La grande déraison : Race, genre, identité [« The Madness of Crowds: Gender, Identity, Morality »] (trad. de l'anglais), Paris, L'Artilleur, , 416 p. (ISBN978-2810009886)
Abattre l'Occident : Comment l'antiracisme est devenu une arme de destruction massive [« The War on the West: How to Prevail in the Age of Unreason »] (trad. de l'anglais), Paris, L'Artilleur, , 432 p. (ISBN978-2-8100-1121-6)
(en) Douglas Murray et Johann Pieter Verwey, Victims of Intimidation: Freedom of Speech within Europe's Muslim Communities, 2008 (ISBN978-0-9560-0131-3)
↑La Henry Jackson Society est un think-tank britannique pro-Union européenne, défenseur des droits de l'homme et de l'alliance avec les États-Unis. Il est maintenant[Quand ?]Associate Editor de l'hebdomadaire The Spectator.
↑ a et b(en) Richard Holloway, « Sunday Morning With… », BBC Radio Scotland, (lire en ligne).