Ne doit pas être confondue avec la diode à semi-conducteur
La diode à vide est le premier tube électronique faisant office de diode. Elle a été utilisée au début du XXe siècle, mais a rapidement été concurrencée par l'Audion de Lee De Forest, qui a fait l'objet de longs procès en priorité d'invention.
Historique
Dans le cadre de recherches sur un système de détection des ondes hertziennes, John Fleming conçoit en 1903[N 1],[N 2] la première valve détectrice. Ce détecteur d'ondes radio est très bien accueilli à un moment où le radioconducteur, aussi appelé cohéreur, inventé par Édouard Branly était pratiquement la seule solution pour la détection de ces ondes[1]. C'est une application directe de l'effet Edison découvert en 1880.
Le physicien William Eccles donne le nom de diode à ce dispositif[2].
une anode ou plaque, cylindre de tôle mince entourant la cathode ;
le tout est enfermé dans une ampoule en verre dans lequel un vide très poussé a été effectué ; lorsque la cathode est chauffée, elle émet des électrons qui peuvent être captés par l'anode chargée positivement par rapport à la cathode. Le courant maximum pouvant traverser la diode dépend de la nature de la cathode et de sa température.
Au XXIe siècle, l'usage de la diode à vide ou à gaz est restreint à des cas particuliers, tel que les amplificateurs à lampes utilisés par les audiophiles. Ces diodes sont également très recherchées pour la réparation des anciens postes de radio.
↑(en) Sungook Hong, Wireless: From Marconi's Black-box to the Audion, MIT Press, (ISBN0-262-08298-5), « Transforming an Effect into an Artifact: The Thermionic Valve », p. 119
↑Bernard Machard, Histoire de la lampe radio, Nîmes, Lacour, (EAN2000198593399), p. 6