Prison à perpétuité sans possibilité de libération avant 25 ans(Première condamnation) Prison à perpétuité sans libération avant 10 ans(Deuxième condamnation)
À Québec, le , il s'introduit armé et en uniforme militaire dans l'hôtel du Parlement du Québec, dans le but avoué d'assassiner René Lévesque et ses députés du Parti québécois, tuant sur son passage trois personnes et en blessant treize autres, avant de se laisser capturer le jour même sans avoir pu réaliser son dessein, n'ayant atteint aucun député[1].
Évaluation psychiatrique
Selon le psychiatrePierre Mailloux, un des experts au dossier, devant la Cour, Denis Lortie souffrait alors de schizophrénie paranoïde. Il aurait donc organisé son crime à la suite d'un délire psychotique. Lortie croyait agir selon la volonté de Dieu et il disait suivre une lumière[3],[4].
Condamnation
Le , après l'invalidation du procès et la tenue d'un autre, il est reconnu coupable de meurtres au deuxième degré et condamné à la prison à perpétuité, soit à un minimum de dix ans, depuis son arrestation, avant une possible libération conditionnelle[5].
Libération
Denis Lortie est libéré sous conditions en , puis sans aucune condition à compter du [6]. Il vivrait à Cantley où il serait propriétaire d'une épicerie de quartier.
Notes et références
↑ a et b« Il y a 20 ans, la fusillade de l'Assemblée nationale », Radio-Canada, (lire en ligne). Consulté le 8 mai 2014.