Le Maréchal est négociant à Rugles au moment de la Révolution française, ville dont il est aussi le maire.
Le 27 mars 1789, il est élu député du tiers état pour le bailliage d'Évreux aux États généraux. Au cours de son mandat, il se fait peu remarquer à la tribune de l'Assemblée, mais travaille avec assiduité au Comité d'aliénation des Domaines. En 1791, il devient secrétaire de l'Assemblée.
Le 4 septembre 1791, son mandat prenant fin, il est élu haut-juré du département de l'Eure.
En , Le Maréchal est élu député de l'Eure à la Convention nationale, le sixième sur onze, avec 353 voix sur 569. D'opinions plutôt royalistes, il siège à droite. Au procès du roi, il se déclare pour l'appel au peuple, bien qu'il soit convaincu que Louis XVI est coupable "de haute trahison contre la liberté du peuple", ainsi que pour la détention et le bannissement à la paix.
Le 27 septembre 1793, alors que la Terreur vient d'être mise à l'ordre du jour, il donne sa démission et reprend son commerce, sans être inquiété par les autorités révolutionnaires.
Non réélu après la dissolution de 1816, Le Maréchal quitte alors la vie politique. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 3 janvier 1821. Il meurt en 1851 à l'âge de 96 ans. Il était alors l'un des ultimes survivants de la Constituante et de la Convention.