Sa toile la plus renommée car rencontrant « un succès considérable »[7] lors de son exposition en 1822, est Chelsea Pensioners reading the Waterloo Dispatch (titrée originellement Chelsea Pensioners Receiving the London Gazette Extraordinary of Thursday, June 22, 1815, Announcing the Battle of Waterloo). Pour l’historienne de l’art Beth Wright, Wilkie y fait œuvre de « pionnier en visualisant l’histoire comme expérience plutôt que comme action »[8]. Commandé par le duc de Wellington, pour commémorer sa victoire sur Napoléon à la bataille de Waterloo, le tableau, qui mesure 158 x 97 cm, ne dépeint en effet pas le champ de bataille, mais la réaction de plusieurs dizaines de personnages à l'annonce qu'ils reçoivent de la nouvelle de la victoire. Ce faisant, le tableau « évoque les types de réaction possibles et appelle le spectateur à entrer en résonance avec elles »[7]. La toile est conservée à Apsley House.
La Cabane des garçons Peep-o’-Day, dans l'ouest de l'Irlande (1835–18366, exposé en 1836), huile sur toile, 126 × 175 cm, Tate Britain, Londres[9]
Toilette à la ferme (1824), huile sur panneau d'acajou, 30 × 38 cm, Wallace Collection[10]
↑(en) Stephen|nom Duffy & Jo Hedley, The Wallace Collection’s Pictures, Unicorn Press and Lindsay Fine art, , 400 p. (ISBN0 906290 38 4), p. 488
↑ a et bDominique Poulot, Une histoire des musées de France, éditions La Découverte, 2008, p. 126.
↑(en) Beth Wright, Abandoned by the past. Painting and history during the French Restoration, Cambridge University Press, Cambridge, 1997, p. 122. Cité in Poulot (2008), p. 126.