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Dar al-Islam (arabe : دار الإسلام, "Demeure de l'Islam") est un magazine publié sur Internet en langue française par l'organisation État islamique (EI), en dix numéros, entre 2014 et 2016. Il s'agit de l'équivalent en français du magazine Dabiq, publié en anglais[1].
Dans le premier numéro du magazine, intitulé "l'Etat islamique étend son territoire", publié en décembre 2014, les auteurs se réjouissent d'être «les témoins d'une nouvelle ère», celle de la restauration du Califat, qui permet enfin aux musulmans de vivre en adéquation avec la loi islamique, et exhortent les musulmans à quitter la France pour rejoindre l'État islamique[2].
Le deuxième numéro, intitulé "Qu'Allah maudisse la France", daté de janvier 2015, peu après l'attentat contre Charlie Hebdo, appelle à « attaquer ceux qui insultent le Prophète », évoquant « l’histoire de l’inimitié de la France envers l’Islam », et publie l'interview de l'épouse d'Amedy Coulibaly ("Aboû Basîr Al-Ifriqî"), auteur de la prise d'otages du magasin Hyper Cacher[3],[4],[5].
Le septième numéro, intitulé "La France à genoux", à l'instar de Dabiq[6], justifie les attentats du 13 novembre 2015 par la participation de la France dans la coalition destinée à lutter contre l’État islamique, et montre dans ses pages un tweet de l’Élysée du 19 septembre 2014 relayant la première frappe des Rafale en Irak[7]. Par ailleurs, un article du magazine dénonce l'école républicaine française, la laïcité « fanatique », la théorie darwiniste de l'évolution, l’interdiction de la prière, ou encore l’interdiction du hijab. « Le parachèvement de la corruption des mœurs en Occident a été accompli lors de ce qu’ils nomment la « révolution sexuelle » dans les années 70. Les mêmes mains judéo-maçonniques qui avaient chassé la religion de l’école y firent entrer la fornication, l’homosexualité, le meurtre d’enfants poliment nommé avortement. Ces pratiques sont banalisées et même encouragées » explique ce même article, qui n’hésite pas à parler de génocide concernant l'avortement. Le magazine propose deux « solutions ». La première : faire la « hijrah » (émigration) vers le « califat » qui « a mis en place des écoles où les programmes sont réellement islamiques, purifiés de toutes les mécréances et péchés ». La seconde : « combattre et tuer » les professeurs qui enseignent la laïcité. Un autre article cite l'écrivain français Marc-Édouard Nabe, sélectionnant des extraits du premier numéro de son magazine « Patience» paru en décembre 2014 et consacré à l’EI, où il déclare : « J’adore Al-Qaïda, et Al-Zawahiri tient magnifiquement la barre […] Mais le projet de Baghdadi et de l’Etat islamique va naturellement dans le sens de l’histoire »[8],[9],[10],[11],[12].