Le Daoulas et ses gorges forment une cluse vive qui traverse deux crêtes. Le méandre au niveau des gorges « montre, sur sa rive concave occidentale, presque au sommet du versant, ce qui paraît bien être la trace d'une de niche de nivation, pendant que des éboulis et des chaos de blocs, sur la rive gauche, analogues à ceux du versant droit de la vallée du Blavet en forêt de Quénécan, témoignent également d'une morphologie périglaciaire ». Le creusement de cette cluse par antécédence résulte probablement de l'influence de la structure faillée sur le réseau hydrographique[5].
Saint-Gelven : le moulin de Bothoa dans les gorges du Daoulas vers 1920 (carte postale).
Affluents
Le SANDRE recense 7 affluents du Daoulas d'une longueur égale ou supérieure à 1 km. Le principal affluent du Daoulas est le ruisseau de Kermabbihan, dont le cours est long de 6,21 km.
Les Gorges du Daoulas au début du XXe siècle
Les Gorges du Daoulas (carte postale Villard, vers 1905).
Les Gorges du Daoulas (carte postale Mancel, vers 1905).
Les Gorges du Daoulas (carte postale Villard, vers 1905).
↑Marcel Gautier, « L'excursion du 10 mai 1964 dans la région de Mûr-de-Bretagne et dans la forêt de Quénécan », Penn ar Bed, no 38, fasc.3, , p. 213-219 (lire en ligne).