Les dures conditions de vie du petit peuple "de la rue", entre drame et comédie, entre romance, violence et pauvreté.
Sans travail, Jacques Lérande traîne dans les rues et s'acoquine avec une bande de petits chapardeurs, qui se retrouvent chez un vieux brocanteur alcoolique, le père Schlamp. Ils viennent surtout pour la fille de ce dernier, Rosalie, dont Jacques est amoureux. Pour la séduire, Jacques est prêt à tout et se met donc à jouer au dur. Mais, en réalité il est faible et surtout influençable, et il se retrouve bientôt mêlé à un cambriolage qui tourne mal, causant la mort d'une vieille dame.
Grâce à l'amour de sa mère, Jacques retrouve l'équilibre, un travail et, il est sauvé de la prison.
- Jean-Pierre Aumont qui a débuté à 20 ans au cinéma en 1931 dans Jean de la Lune, obtient un premier rôle comme jeune ouvrier sombrant dans la délinquance dans ce film de 1933.
- Autre grand débutant, âgé de 19 ou 20 ans à l'époque du tournage, du nom de Jean Marais qui ne fait que de la figuration dans ce même film. « On me confie une petite figuration. Je figure dans une bagarre. Je tape de bon cœur. Je vais voir le film, je suis invisible » écrit-il dans Mes quatre vérités[3],[4].