Née dans un village de la Drôme, elle interrompt ses études sous l'Occupation pour exercer le métier d’institutrice, pendant quatre ans dans la Sarthe. Passionnée de journalisme, elle devient stagiaire au Maine libre puis se rend à Paris où elle travaille pour le journal Le Pays[4].
Journaliste à l'ORTF dès 1955, puis à Antenne 2 et à France 2[a], c'est elle qui contribue après Mai 68 à faire entrer les caméras de télévision à l'Assemblée nationale[5], et notamment dans la salle des Quatre-Colonnes, ce à quoi s'oppose alors le président de l'Assemblée entre 1969 et 1973, Achille Peretti. Alors que le président comme les députés étaient au départ réticents à une telle avancée, Danielle Breem observe en « Et dire qu’aujourd'hui, ils se mettraient à poil pour passer au [journal télévisé de] 20 Heures »[6].
Danièle Breem prend sa retraite après avoir traité sur Antenne 2 la campagne de l'élection présidentielle de 1981. Toutefois jusqu'en 1989, elle est régulièrement consultée comme analyste sur des faits de société ou sur la politique[7].
↑voir par exemple en ligne le JT de 20 h du 11 février 1982, sur le site YouTube de l'INA, Danièle Breeme analyse l'adoption définitive de la loi sur les nationalisations (à 17'40)