En 1973, Daniel Robert s’associe pour créer sa première agence de publicité CFRP, dont R pour Robert et en demeure directeur de la création jusqu’en 1982.
Parcours professionnel
Création de Communications Créatives 1976 : société d’études qualitatives.
Lancement de Robert & Partners, 1982, dont il est président.
Filiales : Robert & Public, agence de relations presse. Communider : agence de marketing direct. Le Parrain : agence de communication événementielle.
Création de SNC, 1986, Société nationale de communication : agence de communication politique.
Vice-président puis président du groupe international Univas, de 1986 à 1991.
Cession du Groupe Robert & Partners en deux temps : d’abord City Corp, première banque mondiale de l’époque, puis Eurocom/ Havas. (décembre 1991).
Vente de SNC 1999.
Création de la SAS Novaction Santé, 2008, destinée à l’innovation en matière d’éducation pour la santé. Propriétaire de la marque GymStill.
Daniel Robert est également un artiste numérique sous le pseudonyme de Lou Blitz, qu'il utilise aussi dans la photographie. Il se spécialise dans la représentation de femmes nues[1].
Rôle dans la publicité française
Il est l'auteur de nombreuses campagnes publicitaires et formules parfois entrées dans le langage courant[2].
« Un verre ça va, trois verres, bonjour les dégâts ! » pour le Comité Français d'Éducation pour la Santé (CFES devenu INPES) ; formule entrée dans le langage courant.
Réalisé à l'occasion de la sortie livre Bleu Blanc Pub (30 ans de communication gouvernementale) en , un sondage portant sur les campagnes préférées du public, révèle qu'il est l'auteur de 2 des 10 campagnes publicitaires préférées des Français : « Un verre ça va, trois verres... Bonjour les dégâts ! » et « Tu t'es vu quand t'as bu ? »).
Portrait de Daniel Robert dans l'émission Strip-Tease
En 1996, il est le sujet d'un reportage de Pierre Carles pour l'émission Strip-Tease intitulé « Le Désarroi Esthétique », dans laquelle il apparaît alors en bourgeois suffisant profitant de son luxe pour s'adonner à de menus plaisir en portant un discours lunaire très loin de la réalité commune du français moyen[4]. Daniel Robert réagit lors d'une émission « Arrêt sur images » de Daniel Schneidermann décrivant le réalisateur comme « quelque peu pervers » et affirmant jouer « au second degré » pendant tout le documentaire, allant même jusqu'à définir Pierre Carles de manipulateur lors de ce tournage[5].
Publications
Lettres à un jeune publicitaire, Balland, 1995 (ISBN978-2-71581-080-8) (traduction japonaise en 1997)