En 1978, il crée la société Téléperformance dont il est d'abord le PDG, puis le président du conseil de surveillance, puis le président du directoire (depuis 2010). À partir de 2017, il cumule les fonctions de président et de directeur général à la suite du départ de Paulo César Salles Vasques qui a été directeur général de 2013 à 2017[1].
Revenus et fortune
Sa rémunération a défrayé la chronique à plusieurs reprises. Ainsi, en 2016, il aurait touché près de 18 millions d'euros dont un fixe de 4,7 millions, et le reste sous forme d'actions de la société[2].
En 2019, il touche 13,2 millions d’euros, dont 2,34 millions d’euros au titre de sa rémunération fixe, et 8,5 millions d’euros sous forme d’attribution d’actions gratuites[3].
Sa participation de près de 2 % dans Téléperformance valorise sa fortune à environ 230 millions d'euros en 2020[4].
En 2021, il perçoit 19,6 millions d'euros[5]. Sa rémunération représente 1484 fois plus que le salarié moyen de l’entreprise Teleperformance[6].
Vie privée
Il est installé depuis longtemps en Amérique du Nord, d'où il dirige souvent son entreprise en télétravail. On le trouve à Miami en 2013 ou en 2017[7] et en Caroline du Sud en 2020[8].
↑Antoine Boudet, « Paulo César Salles Vasques le super « PC » de Teleperformance », Les Echos, (lire en ligne, consulté le ).
↑Thierry Gadault, « Daniel Julien, le patron le mieux payé de France (et il n'en va pas de même pour ses salariés...) », Marianne, (lire en ligne, consulté le ).