Dès sa création, Danas a adopté une ligne éditoriale très indépendante vis-à-vis du régime de Slobodan Milošević. De ce fait, il a dû subir les foudres du pouvoir en place. Danas fut, avec le Dnevni telegraf et Naša borba, interdit par un décret gouvernemental du . L'interdiction fut levée le 20 octobre, mais elle fut remplacée par une loi sur l'information particulièrement restrictive. De ce fait, le journal fut à maintes reprises condamné à payer une amende.
Après le départ de Milošević, Danas fut un des rares journaux serbes à résister au sensationnalisme ou au chauvinisme pour augmenter son tirage. De fait, il a vu ses ventes baisser régulièrement et les investisseurs étrangers se sont détournés de lui.