La déception est un état ou un sentiment induit par une insatisfaction ou un échec. Elle peut être la source d'un stress psychologique à force d'entraîner plusieurs réactions négatives. Les individus ayant expérimenté une déception à de nombreuses reprises peuvent souvent passer d'un état optimiste à celui de pessimiste aux dépens des conséquences psychologiques que cela a engendré.
Psychologie
La déception est une réponse subjective liée à des recherches émotionnelles anticipées[2]. Les conséquences psychologiques de la déception varient grandement selon les situations et les individus ; certains s'en remettent rapidement tandis que d'autres tendent à virer vers la frustration, le blâme (envers les autres ou envers soi) ou la dépression voire devenir dépressifs[3]. Une étude menée en 2003 sur de jeunes enfants issus de parents ayant des antécédents dépressifs démontre que ces premiers seraient génétiquement prédisposés à se remettre lentement d'une déception[4]. Ceci étant, un petit enfant doit aussi faire l'expérience de quelques déceptions quant à son impatience à être contenté pour lui permettre d'accéder au désir, à l'échange et plus tard à l'altérité.
(en) Craib, Ian, The Importance of Disappointment, Routledge, , 216 p. (ISBN0-415-09383-X)
(en) Loomes, Graham, Further Evidence of the Impact of Regret and Disappointment in Choice under Uncertainty, vol. 55, , 47–62 p. (DOI10.2307/2554246, JSTOR2554246)
(en) Mandel, David R., Denis J. Hilton and Patrizia Catellani, The Psychology of Counterfactual Thinking, Routledge, (ISBN0-415-32241-3), p. 251
↑(en) Ma, Lybi. (29 mars 2004). Down But Not Out. Publié dans Psychology Today. Avec la permission de medicinenet.com. Consulté le 22 février 2008.
↑(en) Forbes, Erika E., Nathan A. Fox, Jeffrey F. Cohn, Steven F. Galles and Maria Kovacs, Children's affect regulation during a disappointment: Psychophysiological responses and relation to parent history of depression, vol. 71, , 264–77 p. (PMID16115722, DOI10.1016/j.biopsycho.2005.05.004, lire en ligne).