Diag. 1. Une des positions finales possibles du coup du berger.
Aux échecs, le coup du berger, ou mat du berger, illustre la faiblesse du pion f7 qui est le seul, en début de partie, à n'être défendu que par le roi. En l’attaquant deux fois, avec le fou placé en c4 pour les blancs (en c5 pour les noirs), et avec la dame placée en f3 ou h5 (f6 ou h4 pour les noirs), on peut mettre échec et mat au coup suivant en prenant ce pion, comme le montre la partie :
1.e4 e5 2.Fc4 Fc5 3.Dh5
Le camp blanc attaque donc le pion f7 deux fois : une fois avec le fou en c4, l'autre avec la dame en h5. Les Noirs peuvent mettre un pion en d5 pour intercepter l'attaque du fou, mettre un pion en g6, mettre le cavalier en h6 ou la dame en f6 pour intercepter l'attaque de la dame. En revanche, s'ils ne jouent pas l'un des coups précités, mais — par exemple :
3...Cc6??
La dame peut capturer sans problème le pion f7, et met ainsi fin à la partie :
4.Dxf7 mat (diagramme 1)
L'ordre des coups suivants semble vraisemblable de la part de débutants (autant pour les Blancs que pour les Noirs) :