La constitution de 1844 fait du roi la pierre angulaire du système politique grec. Garant de la souveraineté, le roi est à la tête du pouvoir exécutif et c'est lui qui nomme et démet les ministres, qui sont toutefois responsables. Le roi partage par ailleurs l'exercice du pouvoir législatif avec l'Assemblée hellénique et le Sénat. La Justice émane du roi et elle est exercée en son nom par les juges qu'il nomme.
La constitution prévoit un minimum de 80 députés élus pour trois ans au suffrage universel masculin et un minimum de 27 sénateurs nommés à vie par le monarque. La loi fondamentale établit que le nombre de sénateurs ne peut excéder la moitié du nombre des députés.
Une loi également approuvée par l'Assemblée le établit en Grèce le suffrage universel masculin limité aux hommes de plus de 25 ans et propriétaires. Les prêtres, les personnes condamnées (ou en attente de jugement) et ceux privés de leurs droits civiques étaient exclus du suffrage.
Réception par le roi
Bien qu'Othon Ier ait formellement accepté le régime constitutionnel, il n'a cessé d'en limiter la portée jusqu'à la fin de son règne. Cette situation aboutit à un mécontentement populaire grandissant, qui débouche sur une révolution et sur le renversement du souverain le .
Annexes
Bibliographie
(en) Antonis Pantelis, Stephanos Koutsoubinas et George Gerapetritis, « Greece », dans Dieter Nolhen et Philip Stöver (dir.), Elections in Europe : A Data Handbook, Baden-Baden, Nomos, , 2070 p. (ISBN9783832956097)