La congrégation est fondée à Marseille par le père Charles Fissiaux (1806 - 1867). À cette époque, en France, les jeunes sont internés avec les adultes en vertu de l’article 66 du Code pénal[1], le comte d'Argout qui a sous sa tutelle l’administration pénitentiaire adresse le une circulaire aux préfets pour placer les non-discernants en apprentissage et les sortir de prison mais la circulaire est peu appliquée[2].
Fissiaux se rend compte que les jeunes emprisonnés ne s'améliore pas en prison. Pire, les adultes leur apprennent les « ficelles du métier » et les jeunes sont de vrais délinquants à leur sortie de prison[3]. Pour remédier à ce problème, il entreprend la création d'institutions réservés au traitement et à la prévention de la délinquance juvénile. Pour gérer ces centres, le prêtre établit une nouvelle congrégation religieuse le 1er août1839 (le jour de la fête de Saint-Pierre-aux-Liens, dans laquelle est célébrée la délivrance miraculeuse de Saint-Pierre de prison) avec l'approbation de l'archevêque de Marseille[4].
En 1936, plusieurs membres sont martyrisés en Espagne : Théodore Illera del Olmo, Joachim Gómez Peña, Maxime Franco Ruiz, Joachim Puente González, Bernard Puente González, Stanislas Tajadura Marcos, Ange de la Iglesia Ocina, Ricard Guerra Villazan, Acace Calleja Santamaría.
Activités et diffusion
Les membres de la congrégation sont dédiés à la rééducation morale et la réinsertion sociale de jeunes.