Les Compagnies de travailleurs étrangers sont créées par le décret du par le gouvernement Daladier, dans le cadre des mesures régissant les lois de recrutement et la loi sur l’organisation de la nation en temps de guerre[1].
Les compagnies de travailleurs étrangers sont placées sous l'autorité du ministère de la guerre, car il s'agit de formations de l'armée française, non armées, affectées pour effectuer des travaux ou d'intérêt général ou stratégiques dans les zones frontalières ou dans des camps militaires. Elles sont de 250 hommes chacune[2].
En effet, le décret propose aux étrangers qui séjournent en France et qui bénéficient du droit d'asile d'apporter à l'armée française des prestations sous forme de travail en remplacement du service militaire.