Son origine remonte au VIIe siècle, lorsque l'évêque de Limoges, Rorice II, fit construire un oratoire sur le tombeau de l'ermite Junien[2]. Un collège de chanoines fut installé afin d'assurer le culte de Junien. La nef et le transept de ce monument de style roman limousin datent de la fin du XIe siècle ; il a été complété à la fin du XIIe siècle par la façade ; le chevet carré, d'aspect sévère, est du XIIIe siècle.
Le clocher central, écroulé en 1922, a été reconstruit. Les principales curiosités à découvrir dans cette collégiale sont le tombeau de saint Junien en calcaire (XIIe siècle), la fresque de la nef représentant les vingt-quatre vieillards de l'Apocalypse (XIIe siècle) et la chapelle Saint-Martial (XIIIe siècle) abritant une mise au tombeau sculptée (XVe siècle).
↑« Saint Junien », sur nominis.cef.fr (consulté le )
↑Antoine Thomas, « Etienne Maleu, chanoine de Saint-Junien, chroniqueur », dans Histoire littéraire de la France, t. 34 : Suite du quatorzième siècle, Paris, Imprimerie nationale, , 678 p. (lire en ligne), p. 352-361.
↑Jean-Loup Lemaitre, « Note sur le texte de la chronique d'Etienne Maleu chanoine de Saint-Junien », Revue Mabillon, t. 60, no 289, , p. 175-192 (lire en ligne).
↑Pauline Bouchaud, Le chanoine limousin Étienne Maleu († 1322), historien de son église (thèse de doctorat préparée à l'Ecole pratique des hautes études sous la direction de Dominique Barthélemy), , 893 p. (lire en ligne).
Éric Sparhubert, Saint-Junien, collégiale Saint-Junien, dans Congrès archéologique de France, 172e session, Haute-Vienne romane et gothique. L'âge d'or de son architecture. 2014, Société française d'archéologie, 2016, p. 269-296, (ISBN978-2-901837-61-9)