Les caractéristiques physiques différentes de chacune de ces forces (notamment en fonction de leur portée, des charges électriques et des masses concernées) font qu'elles s'expriment très différemment suivant l'échelle des éléments :
à l'échelle du noyau atomique, l'interaction forte est largement prédominante[4] puis, cent à mille fois moindre, l'interaction électromagnétique, aboutissant à la liaison nucléaire et à la cohésion nucléaire ;
Diagramme schématique d'un noyau atomique montrant la cohésion des deux types de nucléons : protons (rouge) et de neutrons (bleu).
La cohésion de la goutte de mercure est plus forte que : (1) son adhésion avec le verre (pas de remontée sur la paroi verticale en contact) ; (2) la pesanteur s'exerçant sur le mercure (fort bombement de la goutte).
Dans le noyau atomique, l'énergie de cohésion est avec égal à la différence de la somme des masses unitaires des nucléons avec celle de la masse totale du noyau atomique[5].
La cohésion d'un corps pur dépend de son état. Elle est très forte pour un solide, faible et variable pour un liquide, nulle pour un gaz[6],[7].
↑ a et bJean Pierre Mercier, Gérald Zambelli et Wilfried Kurz, Introduction à la science des matériaux, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, , 499 p. (ISBN2-88074-402-4, lire en ligne), p. 45-50, 60.
↑ ab et cSylvain Lamblot, La lumière, la matière et l'univers expliqués simplement : Je comprends enfin, Paris, , 82 p. (ISBN978-1-291-25334-4, lire en ligne), p. 43-45.
↑D.F. Shriver et Peter William Atkins (trad. de l'anglais), Chimie inorganique, Paris, Bruxelles, DeBoeck Université, , 763 p. (ISBN2-7445-0110-7, lire en ligne), p. 6.
↑Adolphe Ganot, Traité élémentaire de physique expérimentale et appliquée et de météorologie, Paris, , 904 p., p. 50.
↑Pierre-François Thomas, Précis de physique-chimie : Première et deuxième années, Paris, Bréal, , 225 p. (ISBN2-7495-0591-7, lire en ligne), p. 166.
↑Maurice Gerl et Jean-Paul Issi, Physique des matériaux, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, , 705 p. (ISBN2-88074-311-7, lire en ligne), p. 237-238.
↑André Musy et Marc Soutter, Physique du sol, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, coll. « Gérer l'environnement », , 339 p. (ISBN2-88074-211-0, lire en ligne), p. 178.
↑Philippe Coussot et Christophe Ancey, Rhéophysique des pâtes et des suspensions, EDP Sciences, , 266 p. (ISBN2-7598-0258-2, lire en ligne), p. 231-232.